Alléluia de haut en bas
Tant de fois on se crie
Je me meurs
Mère, délivrez-moi de ce calvaire
Où je me désagrège en poussière de votre peau
J’irais me fondre en vous plutôt que de naître à nouveau
Regardez ce que vous avez fait de moi
Une orpheline une sans amour
Une « chauffarde » tueuse de mouches et de chats écorchés
Sainte « Funny » pour vous servir …
Le son du solfège à l’avant d’un bateau
A ces heures berce mes humeurs
Pour lui je danse nue « Sacrilège »
Je’ hume le vent et la tempête
Il me galope sous l’échine
Problème épineux
Que vais-je manger ? Je n’aime pas les sardines
La vie déverse et me renverse bercée de bras en bras
Ah non pas ceux-là ! Je m’insurge !
Les autres …
J’avance de turbulences en vagues bleues
Sous des soleils, sous des grisâtres
Je me remets à aimer la couleur blanchâtre de la fragilité
Goûter à nouveau la saveur des choses
Enfourcher le vélo à « défauts »…?
Me griser du parfum des fleurs
Me rendre à l’évidence que oui la rose
Papillonner à tâtons
Aux alentours des gerbes coupées
Piquant du nez de nos vases épais
Rire et non douter
Du tourbillon des mensonges
De mots en promesses
D’illusions en caresses
D’éternel à jamais
Pointer du doigt son allégresse
S’enivrer de la ronde incessante des amours effleurés
Jusqu’à parfois ne plus parler
Quitter tout pour aller jusqu’au bout
J’éviterais le « victimisme »
A pied, à cheval, en Cadillac
J’atteindrais l’illusion arrivée à son paroxysme
Je m’appelle Miss Egocentrisme
Je crierais au scandale le gaspillage sexuel des âmes perdues
Je blâmerais les mères inefficaces
Qui pleurent des litres sous les embrasses en vendant leurs vertus
Les mères « boostées à l’an d’or fine »
Les acariâtres, les » assumptates », les assassines
Je vis comme si le temps me presse
La fin d’un été caniculaire qu’est ma vie
L’amour, les plaisirs, le coffre a souvenirs
De l’expérience, mon grenier en déborde
Les combles se plaignent et ne supportent
Oui je sais c’est inouï
A l’image des catacombes
Ce matin me voilà ressuscitée pourtant
Mon miroir me voit encore belle à faire baver
Les bouledogues les schtroumfs les surdoués
Les persuadés de l’ignorance
Les apocalyptiques de l’amour fatal
Les ressuscités de l’ombre
Les Maestro abonnés à la coco
Il suffit! Le venin craché sous la table
Ma langue est douce mon sang est chaud
L’horizon se dégage enfin limpide après tant d’adieux
Qu’il me plait à dire
Que vivre seule c’est encore mieux.
Chantyne
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