Une pause, à ne pas troubler,
Me garde immobile et rêveuse.
Près de moi un pot d’azalées,
Débordant de fleurs radieuses.
Le ciel, ce matin blanc douteux,
Sans aucun ornement pour plaire,
Va-t-il enfin devenir bleu
Captant une vive lumière?
Ma rue absolument déserte,
Exposant ses jardins défaits,
Devient attendrissante, certes,
Privée de ses joyeux attraits.
La passivité me convient.
Dans la langueur environnante,
J’apprécie, ne pensant à rien,
Le bien-être de la détente.
21 novembre 2007
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