A mon Coeur meurtri
Il était là, tout mignon
Demandant grâce et pardon
Cœur joli tout meurtri
Rempli de cris
Je me suis arrêtée pour l’écouter
Avec pudeur, l’ai ramassé
Le réchauffant dans mes mains
Et lui offrant du vin
Lorsqu’au calice
Empli de suaves délices
Il s’est abreuvé
Attendrie l’ai regardé et à nouveau, de suite …je l’ai aimé
Ame pure et sensible
Troublante de fous désirs
Il était, seul, capable de parler aux astres
Dès que le feu s’attisait dans l’âtre
Et lorsque sa plume il prenait
La lune lui souriait
Et l’enveloppait de brume étoilée
Pour de mille feux embraser … toute la voie lactée
Cœur sorti de sous mon sein ... je t’ai remis dans ton écrin
Comprenant que tu étais mien
Et te touchant du bout des yeux
J’ai entrevu les cieux.
Jeanne-Marie
Commentaires
Je vais lire le texte que j'ai dû laisser de côté hier, et je reviens
Moi j'adore!!!! Sincèrement je n'aurai pas su dire mieux ce sentiment à la fois maternel et de reconnaissance envers soi-même.
Bravo et merci pour cette lecture superbe !