Mon cœur, pour toi de battre jamais ne cesse ;
lorsque je ne te vois pas rentrer le soir,
que tu es en retard, une fois la nuit tombée,
depuis longtemps déjà,
mon teint dans le noir s'illumine,
prend la teinte de l'albâtre ;
c'est l'inquiétude qui dans le noir palpite,
une poitrine seule, vêtue,
qui se souvient de la légèreté de ton petit
crâne de nouveau-né,
contre elle posé, abrité.
Je te chéris ma fille,
tout le monde devrait te connaître ;
sais-tu, que tu es une richesse infinie sur la terre !
Le soleil d'ailleurs le sait bien,
puisque dans tes beaux yeux verts,
il s'est étendu tout entier.
T'es ma couleur secrète.
Bien affectueusement.
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