Ce soir dans l'air plus sombre ô ma charmante absente
Ne palpiteront les pétales de nos corps
Enlacés nus et clairs comme longues fleurs d'or
Sur le velours du ciel que l'hiver désenchante
Et je me sens sevré de ces villes sans nombre
S'étageant dans tes yeux mes royaumes secrets
Vers l'épaule de l'aube où s'attarde à regret
Le manteau parfumé des savanes de l'ombre
Bientôt viendra l'aurore et ses claires partances
Ses barques colorées et ses chants et ses ports
Les lueurs sur les flots les nouvelles cadences
Bientôt viendra le sable et sur les plages d'or
Les rêves qu'on reprend et puis là tout au bord
Tu viendras ma rêvée ma splendide ma chance
Commentaires
Merci Adyne; un "vieux" poème de 77 du temps de mes jeunes amours...
Très belle déclaration d'amour à "L'absente"
Félicitations Claude.
Adyne