7 heures. Le réveil bondit de ma table de nuit comme un chien enragé et me cracha au visage son appel impérieux. Mille gouttes d’acide transpercèrent illico le dôme pourtant épais qui protégeait mon innocence endormie dont le voile se déchira. J’ouvris les yeux. La lumière éclaboussa ma pupille, striant mon nerf optique de rayures douloureuses. Je poussai un cri. Ma main s’élança au hasard vers la droite, tâtonnant rageusement, trouva enfin l’aboyeur infernal et l’écrasa sans pitié. Tout au moins le bouton d’arrêt, car le réveil survécut mais prudemment se tut.
Je refermai les yeux. J’étais réveillé. J’avais le jour devant moi. Il fallait vivre.
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