Et tu me haïras car je t'aurais aimé
7 avril 1983, jour d’audace
Toujours
Tu hanteras mes rêveries mes silences
Des années se balancent
A l’horloge des salles d’attente
Des pays des régions nous séparent
Des idées m’éloignent
S’enfuient vers des pays de cocagne
Je t’y rattrape
Nous sommes là
Sous le soleil éclatant
Malgré tes indispositions
Et tes élucubrations raisonnables
Et
Vois-tu
S’enfler
Se tendre
Se crisper
Craquer éclater exploser
Dans mon cœur
Oh mémoire palpitante
Cette foultitude de souvenirs
Qui me ramène
A ce sentiment unique et pur
Enfoui dans les strates de l’esprit
D’où nulle raison
Tu entends tu comprends
Qu’aucune église
Qu’aucune science
Ne pourra
Evacuer
J’ai la lame aiguisée du suicide
Et l’âme désespérée
Qui ne quitte plus mon malheur
Car plutôt
La Mort
Que vivre dans un bonheur inquiet
Toujours à te regretter
Ma liberté est de ne jamais cesser de t’aimer
La mort est son tarif
Car la Liberté, seule, fonde la vie
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