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journal de bord, lundi 21 mars 2011

 

 En Libye, il était question d'un cessez-le-feu. Mais ... ça n'a pas duré. Leur chef de l'éat (depuis 42 ans) promet une "guerre longue".

 

Au Japon, les suites du tremblement de terre se font sentir. Toujours. Evidemment. Y a neuf jours que ça dure. Dans une des villes, on vient seul'ment de retrouver deux rescapés.

 

N'allons pas trop loin. Restons dans notre pays. Du côté de Brûly-de-Pesche. Là où on fait l'procès d'une femme qui a tué un gosse, en l'ébouillantant. L'histoire date de 2008.

 

Le nombre de Belges qui souffrent d'insomnies est assez conséquent.

 

Malisse bat Federer en finale.

 

Je retiens le nom d'une pièce de théâtre, dont j'ai vu une affiche, y a quelques s'maines, Place Flagey : "Toutes les mères sont dépressives".

 

Pas trop de vent sous l'soleil, aujourd'hui. Je travaill'rai p'têt en tea-shirt, sur les rues de ma tournée.

 

Chez le coiffeur du début de la chaussée de Boendael, je laiss'rais bien une affiche de l'après-midi-cabaret-chanson-accordéon, où je particip'rai, dimanche prochain, à Saint-Gilles.

 

"Il a réponse à tout ..."

 

Tiens, le leitmotiv de la chanson (rapide) de Véronique Laurent (une de mes potes, avec laquelle je participe le 1er avril prochain, à une soirée-cabaret, à Thuin).

 

"Il a réponse à tout ..."

 

J'entends le rythme. Je fredonne la chanson. Le bassin d'orage de la Place Flagey, le monde rassemblé autour de tentes à la Place Flagey, la banque Dexia, les bistrots, la statue de Fernando Pessoa connaîtront p'têt ce morceau rythmé, demain matin. Qu'ils n'oublient pas de verser des droits d'auteur à Véronique.

 

"Il a réponse à tout ..."

 

Je chang'rais, pour ma part, le "il" en "elle". Je pense à une de mes ex ... qui avait réponse à tout. Un exemple : quand je n'arrivais pas à m'extravertir, elle me disait : "Tu devrais apprendre à sortir une vraie colère". Un autre exemple : quand je sortais, en ayant écouté ses conseils, une vraie colère, quelques mois plus tard, elle me disait : "Personne ne supporte ça", "Si tu continues, j'appelle les flics", "Raconte tes problèmes à Madame ...". Un exemple suivant : un jour, je me suis remis en colère, elle ne l'a pas avalé, je lui ai dit : "Tu m'avais dit d'en parler à Madame ..., je l'ai fait, d'ailleurs tu étais même avec moi, elle a même répondu, tu as même entendu : Plutôt que de le prendre sur vous, laissez-le gueuler, tu étais même d'accord avec elle quand elle l'a dit", et elle m'a répondu, à ce moment-là : "Je serais curieuse de la voir si son mari lui f'sait la même chose".

 

Et c'est le nouveau tour de carrousel, au boulot. Pendant quatre semaines, à nouveau, je travaille. C'est fou : je n'ai décroché qu'une semaine (oui, je suis en 4/5ème). Je n'ai décroché, objectiv'ment, que de ... neuf jours (c'est pas six mois, c'est pas un an). Et pourtant, en r'commançant l'boulot, j'ai l'impression, le sentiment (comme à chaque fois que je reprends, après ... une semaine) que je reviens de loin, de très loin, dans un pays que je connais par coeur et dont je suis dev'nu spectateur (ce n'est pas un état désagréable), même en y accomplissant les tâches que je connais et en y retrouvant mes repères sans difficultés.

 

Sur la tournée ...

 

J'y retrouve les commerces familiers de la chaussée d'Ixelles : l'encadreur, le magasin de spécialités italiennes, le night shop ouvert le jour, le salon d'coiffure. J'y retrouve les gens qui les occupent, leur façon de me dire bonjour. Quelque part, j'y retrouve toujours, sur une table ou un appui de fenêtre, des flyers (la vie culturelle, à Bruxelles, est foisonnante). Quelque part, dans ces commerces, j'y retrouve toujours les flyers que j'y avais déposés (du spectacle du 27, à St-Gilles, où je participe), même si je n'en avais déposé que trois, ça me confirme dans l'idée qu'il ne faut pas en déposer trop, d'ailleurs tous les commerçants (que je côtoie, dans le cadre de mon boulot) m'ont dit que ça ne servait à rien d'en déposer trop, que de toute façon les gens n'en prenaient pas plus.

 

Sur la tournée, un peu plus loin ...

 

"Une manifestation sur le racisme, à quoi ça sert ?", m'a demandé une cliente.

 

Dehors, dans la rue de Vergnies, des enfants de toutes les couleurs passent, crient, manteau en main parfois.

 

"Toutes les écoles ont congé !", a poursuivi ma cliente.

 

Une espèce de cor de chasse résonne parfois. Des bassines et des seaux d'eau remplacent, chez les gosses, les éventuelles percussions.

 

Le rassemblement, sur la Place Flagey, donne une couleur. Déjà.

Hier soir, à Quiévrain, j'ai été mis au parfum avec le carnaval. Déjà.

 

Paraît qu'on trouve des jonquilles sur le marché, Place Flagey.

Comme elles étaient déjà belles, les jonquilles qui fleurissaient naturell'ment, hier soir, pas loin d'un sentier, dans le p'tit village de Meaurain, pas loin de Roisin, terre où Emile Verhaeren, le poète flamand, a séjourné, en son temps.

 

Et ...

 

Une nouvelle chanson (enfin : son premier tour de manivelle) a été conçue, sam'di après-midi, dans l'train, sur la ligne Charleroi-Thuin.

 

"Avec vos dents trop régulières

Si conformes aux injonctions

Médiatiques ou branchées

C'est fou comme vous avez l'air ..."

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