Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (30)

Trier par

Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port ,imprégné du grand large,

Mes rêves y prennent vie, contournant les ombrages

Où sont nées mes passions, mes premières vistions,

Cet enfant en mon sein , en est la conception

 

Au bout de la jetée, j'avais juste onze ans,

Je cherchais l'impossible,, quand vint ce cormoran,

Ayant tourné un peu, sur la mer, les bâteaux,

Il s'est posé tout près, déposant cet anneau

 

Je n'existe qu'au port, venant de l'au-delà,

Virtuelle conception, je meurs à chaque pas

Et puis la renaissance, ce phénix de moi

Ressemblant à l'humain, mais n'existe-t-il pas ?

 

En retrouvant l'anneau par simple création,

Mes arts ou l'écriture je retrouve l'intuition

Et cette âme est la seule de ce vivant en moi

Tout ce qui m'environne ressemble à mon surmoi

 

Je n'existe qu'au port, métaphore de ma vie

Et ce cercle divin est lien de paradis,

Le reste est dérisoire, un univers obscur

L'ombre de ma clarté , avec de belles parures

 

12357860454?profile=RESIZE_710xle 7-1-2024

Lire la suite...

Toi le génie de bronze

 

 

Toi ce génie de bronze

 

Toi ce génie de bronze et moi le nain de pierre,

Tous deux dans ce grand hall, véranda ou verrière,

Notre sort est scellé, pourtant si différents

Moi gribouillant mes arts, toi musicien géant

 

Nous sommes des remplaçants, cest ce qui nous unit,

De nos frères morts avant, déjà au paradis,

Ce néant à combler, pendant toue une vie,

Allant vers notre étoile, errante aux infinis

 

Toi ce génie de bronze, moi David de papier,

Dans mes carnets du vent, si souvent déchirés,

Sonates et symphonies de mon cher Beethoven,

Ton dieu de l'intuition circulant dans tes veines

 

Dans l'ombre de tes sons j'aperçois la lumière,

Ton âme vibre en la mienne comme dans un sommeil,

Je suis le funambule de ta toile d'harmonies,

Happé et enlacé par l'espoir de survie

 

Toi ce génie de bronze toisant mon ignorance,

Est-ce la vérité ou bien ma résilience

Je suis fétu d'angoisses, agressé par mes peurs,

Mais cet élan vers toi m'emporte de bonheur

 

le 11-1-2024

12357489893?profile=RESIZE_710x

Lire la suite...

Parle moi de toi Josette Gobert

Viens t’assoir près de moi, sur ce banc qui a entendu tant de confidences et de secrets, sur lequel nous avons si souvent rêvé notre vie.
Parle-moi de toi et de ce qui t’obsède, de ce mal qui te ronge, de tes silences assassins.

Parle-moi de moi, de ma peine, de mes sentiments perdus, du temps d’avant et de ces jours présents à ne savoir que faire.

Parle-moi de nous et de ce monde étonnant que nous reformions sans cesse avec tant de ferveur et de la vie qui s'y inscrivait merveilleuse.
Devant ce vieux miroir éteint, l’image jaunie d’un bonheur perdu que le temps des mensonges a effacé.
Toi, moi, et nos mains séparées, égarées dans des vies oubliées, dans des vagues d’incompréhension, d’indifférence.
Parle-moi de cette histoire qui devait durer toujours, que du bout des doigts, elle a touché, troublé mille fois en rêve.
Parle-moi de toi, de moi et de nos désirs engloutis dans le tumulte d’une vie trop active, trop pressée.  De toutes ces années devenues muettes que le renoncement a envahi et détruit.
De ce bonheur facile qui a échappé à nos esprits épris de liberté et qui ne laisse que des plaies douloureuses, de ces départs tueurs qui ont abattu notre histoire.
Parle-moi de ce plaisir perdu, tendre et joyeux qui nous a fait tourner la tête le temps d’été, de ce bonheur cueilli d’espoir et d’amour.
De nos engagements que les jours ont réduits en poussière. De tous ces regrets de n’avoir pas été plus vigilant envers nous-même et d’avoir laissé s’échapper l’essence même de notre vie. Que toi et moi, nous avons précipité dans l’automne de la nuit.

L’image de deux créatures blessées, mutilées qui jouent, frôlent par moment le désespoir et la haine.
Cette façon de cacher au visage du monde le mensonge et l’échec derrière des larmes contenues.

Parle-moi du temps qui nous reste, toi et moi et dis-moi que nous le voulons ensemble malgré tout, pansés, recollés de toute part. Une histoire nouvelle renaissant de cendres encore chaudes.
Parle-moi du printemps qui arrive et de cette douce chaleur qui envahit le monde.
De ta main prenant la mienne sur ce chemin de campagne.

Lire la suite...

Mon cher oiseau

 

Mon cher oiseau

 

Mon cher oiseau était déjà

Sur le rebord de la fenêtre

Et je le sais il venait là

Pour faire de moi, un nouvel être

 

Il a bien vu ce que j'étais

Et tout de suite m'a protégé,

Je suis resté sous sa grande aile,

Ma mère tira sur mes ficelles

 

Mon cher oiseau est resté là

Toute ma vie,, mes premiers pas...

Et j'ai grandi je lui dois tout,

Il a été mon garde-fou

 

12353988063?profile=RESIZE_710xle 28-12-2023

Lire la suite...

Confusion

La terre et le ciel12347630474?profile=RESIZE_400x

Se confondent.

 

Tout est figé

De gel.

 

Je tends l'oreille

Aux clameurs

De l'immobilité.

 

Je cherche

Une silhouette de vie.

 

J’attends ton soleil.

Lire la suite...

Dans le tunnel

 

Dans le tunnel

 

Dans le tunnel des encombrants

Les ombres glissent lentement,

En transhumance indéfinie,

Espèce virtuelle en insomnies

 

Impasse de tout, impasse de rien,

limbes du jour et de demain

Et dans leur sein tu es bien là,

Un corps sans vie à chaque pas

 

Tu es un clone mutant

Avec une âme d'enfant,*

Apparence d'existant,

Mais déjà mort-vivant

 

Dans le tunnel , tu es au fond,

Ton frère jumeau et sa chanson

Ecrite ensemble par nos parents,

Je resterais le remplaçant

 

Mon labyrinthe à contresens,

Désorientant chacun des sens,

Pour compenser j'ai recréé

Dans un sixième : virtualisé

 

Tu es un clone mutant

Avec une âme d'enfant,

Apparence d'existant,

Mais déjà mort-vivant

 

le 2-1-2024

 

12347190260?profile=RESIZE_710x*Celle de mon frère et la mienne

Lire la suite...

La liberté de quoi

 

La liberté de quoi

 

La liberté de quoi,

La liberté de qui,

Tout au bout de son bras

Tient-elle le paradis?

 

Cette grande statue

Au cœur de Manhattan,

Je ne l'ai reconnue,

Serait-elle sœur Anne ?

 

La liberté de quoi,

Que pouvons nous en faire,

Est-ce une image ou pas

Ou bien une chimère

 

Les spirituels dollars

S'envolant de sa bible,

Des logos de bazar

Ont fait de nous leurs sibles

 

Et tout au fond cette lumière,

Petite étoile imaginaire,

Dans le creux de ma main,

Ouvre la porte de mon destin

 

La liberté de qui,

Le bonheur d'une vie,

Virtualité d'un dieu,

Pacotilles à mes yeux

 

Mais je vois dans son phare

Le dessin d'un espoir,

Liberté d'être moi,

Il n'y a d'autres choix

 

Et tout au fond cette lumière,

Petite étoile imaginaire,

Dans le creux de ma main,

Ouvre la porte de mon destin

 

12346848260?profile=RESIZE_710xle 30-12-2023

Lire la suite...

Sur le banc d'horizon

 

 

Sur le banc d'horizon

 

Sur le banc d'horizon, les ombres ont bien vieilli,

Les douleurs et l'amour s'en vont à petits cris,

L'écho des profondeurs résonne dans tes yeux,

Le gris a envahi l'immensité des cieux

 

Le ballet des oiseaux déchire l'onde du vent

Et l'angoisse assombrit la beauté du couchant,

L'hiver git en ton âme comme une brasier éteint

Et dans ses cendres blanches te revient le refrain

 

Sur le banc d'horizon tu revois cet enfant,

Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant,

Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,

Ton ressort affaissé et ton âme envahie

 

Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis

Et tu entends des bruits sur l'asphalte jauni,

Les saisons ont tourné sur le manège du temps

Cet enfant te sourit car son oiseau est grand

 

Sur le banc d'horizon de ce grand tourniquet,

Tourbillon t'a rejoint car l'horloge a tourné,

L'amour ne suffit pas pour te faire renaître,

Seulement un miracle, elle en a un peut-être

 

12345710473?profile=RESIZE_710xle 23-12-2023

Lire la suite...

Tranquilités

Devant moi,12344768667?profile=RESIZE_400x

Un plan d’eau tranquille,

Autour de moi,

Un air tranquille,

Plein mes yeux,

Une lumière tranquille,

 

Dans ma méditation,

Un visage tranquille.

 

Je vais bien.

Lire la suite...

Sur l'escalier du temps

 

Sur l'escalier du temps

 

Sur l'escalier du temps

La bille fait l'enfant,

Elle descend au tempo

De la couleur de l'eau

 

Nos mirages visuels

Dans un rêve virtuel

Apparaissent en reflet

De nos ombres éclairées

 

Sur l'escalier du temps

Le mouvement nous fuit

Et pas plus que le vent

On ne retient la vie

 

Pas plus que les nuages

Nous retenons nos âges,

Nos univers s'en vont

Et passent les chansons

 

Nous sommes liés à la cadence

De nos désirs dans l'existence,

Ces quelques marches des descendance,

Alors vivons sans discordance

 

Le refrain nous revient

Comme elle saute plus loin,

Son cliqueti précieux

On l'entend dans nos yeux

 

Sur l'escalier du temps

Notre reflet s'en va

Emporté par l'élan

Le soleil n'est plus là

 

Nous sommes liés à la cadence

De nos désirs dans l'existence,

Ces quelques marches de descendance

Alors vivons sans discordance

 

12344081277?profile=RESIZE_710xle 21-12-2023

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles