Mille fois vous êtes partie
en de trop proches voyages.
Mille fois j'ai été
de plomb.
Mille fois vous êtes revenue,
en de si lointains voisinages.
Mille fois j'ai été
de fragile cristal.
Toutes les publications (17)
Circulez, circulade
Circulez, circulades, arabesques d'Hérault,
Villages de nos amours, reflets dans mes tableaux,
Saint Etienne, Montpeyroux, bergerie de nos cœurs,
Le père de ma compagne , cet homme du bonheur
Et nous avons trouvé, enfin le petit nid
Devenu peu à peu le plus beau paradis,
Horizons merveilleux et à perte de vue
Aux horizons du vent les anges m'ont reconnu
Circulez, circulades, au village de Paulhan,
Sur la place des platanes où s'égrène le temps
En parlant aux oiseaux mes amis de toujours
Déambulent des vies, leurs chagrins, leurs amours
Et que la fête commence et leurs ombres reviennent,
Les mémoires disparues d'une valse de Vienne,
Ce sont d'anciennes mémoires elles vont, glissant, tournant
Et dans ce mouvement je découvre le temps
Circulez, circulades, mon oiseau était toi,
Celui de mon école qui me parlait tout bas,
C'est bien toi démasquée et nue ma Tourbillon,
Toi qui m'a fait renaître je n'étais qu' embryon
Chères amies et amis du réseau,
En cette fin d’année ce constat !
Dans ce monde hyper connecté, à tous les niveaux, les gens ne se parlent presque plus entres eux. Nous sommes tous dans notre petit monde personnel et nous souhaitons que le Monde change sans toutefois changer notre monde intérieur. Rien ne peut changer si l’on ne change pas notre façon de faire, en nous-même, avant de vouloir changer les autres et le Monde. Tout part de notre microcosme (humains) pour se développer ensuite dans le macrocosme (humanité) !
Nous n’apprenons pas de notre triste passé pour nous élever un peu plus pour un Monde meilleur…
Il faut accepter de s’aimer pour aimer et aimer pour être aimé.
Belles fêtes de fin d’année et une excellente année 2024 pleines de joies et d’amour en vous et autour de vous…
Jerry Delfosse
Administrateur général du réseau Arts et Lettres 3.0.
Dans le marché du temps
Dans le marché du temps
J'ai trouvé des pendules,
Celles des anciens temps
Parmi quelques bidules
Et sur un vieux chevet
A côté des photos,
Un crayon, un carnet
Noirci de tous mes mots
Ils étaient tous d'occase,
Venant de quelques cases
Encombrées des extases,
J'ai peur que ça vous rase
Sur les quais nostalgiques
De ma boîte à musique
On me dit romantique,
C'est mon style poétique
L'amour au rendez-vous,
Le plus beau des atouts,
Cupidon est pour nous
Car il est dans nos clous
Dans le marché du temps
Une fille est au tempo
De son petit toutou
Qui la tire par le cou
Elle s'appelle Eva
Et son regard vers moi
Se plante en mes accords,
On est du même bord
En rouge et moi en vert,
nous sommes complémentaires
Et que deux sur la terre
Dans le marché du temps
On a un stand du vent
Et ça marche les euros,
On les mène en bateau
L'amour au rendez-vous
Le plus beau des atouts,
Cupidon est pour nous
Car il est dans nos clous
le 1-11-2023
"N'es-tu pas gênée d'être aussi ridicule ?" lui dit le coq. "Tu te traînes lamentablement au sol, et encore, en devant agiter toute une série de choses qui ne sont même pas des vraies pattes. Et puis, tu es pleine de poils disgracieux et tu es incapable d'émettre le moindre son".
Et le coq poursuivit : "regarde-moi plutôt, je me tiens bien droit, dressé sur de terribles ergots. J'ai le regard mâle et mon chant est connu de toute l'humanité. Et puis, regarde-moi ça ce fier panache qui orne mon croupion".
Arriva le temps de la mue et le croupion se trouva lamentablement dégarni.
Arriva le temps de la ducasse du village et le coq passa à la casserole.
La chenille, quant à elle, se mua en un magnifique papillon et, toute sa vie, elle explora le monde de fleur en fleur.
Désormais on vous verra toujours ensemble.
Désormais on me verra toujours ailleurs.
Désormais, je parcourrai toujours la vie en recherche d’un refuge.
Dans les gouttes de pluie
Dans les gouttes de pluie
Il y a de la vie,
Cette eau est nécessaire
A l'existence sur terre
Irriguant la nature,
Sa beauté, les cultures,
Toutes sources de ruisseau
Menant jusqu'au bateau
Dans les gouttes de l'eau
Frappant sur les vitraux
Il y a des couleurs,
De l'arc-du-bonheur
Ce sont de belles pierres,
Venant de poésie,
Ciselées en prières,
Vers de beaux paradis
Clip-clap, tombe chacune,
Brillante comme la lune,
Eclatante comme l'âme,
Cette clé du sésame
Dans les gouttes de pluie
Il y a l'harmonie
De l'écho des saisons,
Engendrant des chansons
Quand une tombe en évier,
Au tempo du clavier,
Vient le chant de l'amour
Aux orgues des toujours
Clip-clap, tombe chacune,
Brillante comme la lune,
Eclatante comme l'âme,
Cette clé du sésame
Le cireur de chaussures
Le cireur de chaussures
S'en va pour l'aventure,
Il a ouvert sa boîte
Et les oiseaux s'ébattent
Le cireur de chaussures,
Je me souviens l'allure
Du gamin d'Algérie
Et surtout de ses cris
Le cireur de chaussures
Attendait l'ouverture
De cette gare de Bône,
Que la monnaie résonne
Le cireur de chaussures,
Venant à toute allure,
Ressemblait au moineau,
Sachant planer si haut
Le songe s'envole au loin,
Une oeuvre de ses mains,
Cher enfant de là-bas,
Il est resté en moi
Le cireur de chaussures,
Arrivé en voiture,
A ouvert à Paris
Son petit paradis
Le cireur de chaussures
A fait sa confiture
Avec des magasins
Pour les pieds et les mains
Le cireur de chaussures
A sur sa deventure :
Je vais vous faire briller
Vous l'avez mérité
Le songe s'envole au loin,
Une oeuvre de ses mains,
Cher enfant de là-bas,
Il est resté en moi
Suivant le caniveau
Suivant le caniveau,
Ton papier de bateau
Où tu as mis ta vie,
Tes tristesses, tes envies
A travers les villages,
Le ciel bleu, les nuages,
Le soleil et la pluie,
Des bouts de paradis
Retrouvant le ruisseau
Où filent tes oiseaux,
Roulent les alluvions,
Tes histoires, tes chansons
On ne revient jamais
Par l'endroit où on naît,
On ne reviendra pas
A la source des pas
Suivant le caniveau,
Mémoires de tes châteaux,
En Espagne où ailleurs
Horizons de bonheur
Les petits à la plage,
Les grands dans les nuages,
Marelles et mariages,
Et puis nous viennent les âges
Le ruisseau a grandi,
En fleuve il envahit
Et on a sous nos mains
Une part de destin
Suivant le caniveau,
A la mer le rideau,
Théâtre de nos vies
Et c'est toi qui l'écrit
On ne revient jamais
Par l'endroit où on naît,
On ne reviendra pas
A la source des pas
Question de qui
Question de qui, question de quoi,
Chacun se pose ce pourquoi
Fondamental, aléatoire,
On a le cœur empli d'espoir
Si Dieu est mort, on rêve d'argent
C'est le nouveau, si délirant
Pour se payer de jeunes enfants,
Des viols légaux, détournements
Question de qui, du président
Avec ses lois pour les gagnants,
Question de quoi, d'égalité,
Révolution tant espérée
Car beaucoup meurent terrorisés
Très peu s'éveillent aux fondements,
A t'on une âme, sérieusement,
Ni Dieu ni maître, seul un ego,
Ce qui importe est qu'il fasse beau
Se poser la question,
Etant en rebellion,
Est pour moi tant vital
Pour entrer dans mon bal
Question de qui , chercher son moi,
Pourquoi rester un sous-surmoi
Pour exister, n'être robot
D'un visiteur de leurs tableaux
Se retrouver grâce au sésame
De création, source de l'âme,
Etre une part de l'univers,
Grand créateur, même des vers
Se poser la question,
Etant en rebellion,
Est pour moi tant vital
Pour entrer dans mon bal
Tournent les sentiments
Tournent les sentiments au tourniquet des rêves,
Volent les robes au vent, les désirs se soulèvent,
Amoureux de l'amour, à l'ouverture du bal,
Sous les masques du temps dans le grand carnaval
Tournent les sentiments à l'école buissonnière,
En tirant sur les nattes de la belle écolière,
Mémoires des marelles dans la cour de l'école,
Répétant mère veux-tu, la corde claquant le sol
Tournent les sentiments, ton regard dans le mien
Et tes baisers d'enfant dans le creux de ma main
Et puis nos petits mots quand vient l'adolescence,
Les jupes soulevées et la tête en errance
Tournent les sentiments, les petits rendez-vous,
Nos coeurs battent si forts que le temps devient fou,
Sur les quais de Paris, au pont des amoureux,
Nos serments pour la vie quand on sera si vieux
Tournent les sentiments, le manège de nos vies
Platinées de passions et parfois d'harmonie,
Deux âmes enlacées dans la ronde infinie,
Rien ne peut arrêter de tourner la toupie
Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 07 décembre 2023.
Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,
Les artistes présents pour cet événement sont :
Philippe Gorce dit GORFI (Fr) peintures & sculptures, Valérie Faucon (Fr) peintures, Nathalie Mary (Fr) peintures et Dielle (Be) peintures.
Une présentation exceptionnelle d'éditions d'Art de l’artiste Bellor † (1911 - 2000) en partenariat avec le Comité Bellor ! Prolongation de son exposition en décembre !
Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).
Vernissage le jeudi 07 décembre de 18h 30 à 21h 30.
Finissage les 30 & 31 décembre de 11h 30 à 18h 30.
Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 07 décembre :
Lien vers le reportage photos du vernissage du 07 décembre :
Lien de l’annonce de la fête de remise 2023 sur mon site Internet :
Lien du reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :
https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu
https://www.instagram.com/espace.art.gallery/
https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/
Bien cordialement,
Jerry Delfosse
Galeriste
Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,
Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s
Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0
Administrateur général
Président de jury pour décerner un diplôme d’art
Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium
GSM: 00.32. (0)497.577.120
https://www.espaceartgallery.eu/
https://artsrtlettres.ning.com/
Le vent d'accordéon
Le vent d'accordéon
Au tempo d'horizons,
Valse des papillons,
Volutes des visions
Toiles d'impressionnistes,
La Goulue est en piste,
De Lautrec et Vincent
Ne font jamais semblant
Le vent d'accordéon
S'accorde à ma chanson,
Sur les bords de la Seine
Les sensations sont reines
Monet et Pissaro
Font leurs effets dans l'eau,
Renoir les arrondit
Et les garçons sourient
J'entendais leur musique
Pendant que je marchais,
Sur l'Ile romantique*
Ils m'ont accompagné
Le vent d'accordéon
Nous fait pleurer des sons,
Reflets de nostalgie,
Les sépias de leurs vies
Les étoiles de Seurat
Ont envahi le ciel,
Tout près de Courbevoie
J'y peignis l'iréel
J'entendais leur musique
Pendant que je marchais,
Sur l'Ile romantique
Ils m'ont accompagné
le 30-11-2023
Mots mijotés à l'edelweiss et aux petits oignons
(texte paru dans Aura n° 116 "Actualité littéraire")
Un texte de votre actualité littéraire (peu importe le thème), voilà ce que nous propose la revue Aura, qui me met devant un choix indescriptible d’idées pour écrire… Moi qui n’ai jamais pu choisir, me voilà servie ! Un extrait de votre dernier livre (facile !). Encore faut-il le trouver, parmi les 276 pages qu’il contient… Me voilà donc devant l’embarras du choix, alors allons-y ! Que les mots choisis soient de soie, de choix, avec ou sans choix, il ne s’agit pas ici, de vendre du premier choix, mais d’offrir au lecteur, à qui le voudra, un sourire aux lèvres, un moment d’évasion. N’est-ce pas cela qui égaie nos journées, qui ajoute à notre quotidien un rayon de soleil ? A défaut de choisir, choyons nos rêves, nos mots, nos proches, les moins proches, les animaux, les plantes. Comme je ne peux pas choisir, j’ai trouvé ma voie : je choie tout ce qui m’entoure, cela me met dans la joie, m’empêche de choir, les soirs, de ressasser du noir, et de me remettre en question sur mes choix. Mon choix est ainsi fait. La boucle est bouclée.
Écrivez à votre sauce, me dit-on, qu’elle soit aux anchois ou pas, écrivez ! Très bien, mettons les petits plats dans les grands, puisque les lecteurs de la revue sont nombreux. Je ferai donc de mon mieux pour vous servir. Au menu, je vous ai concocté un mijoté à l’edelweiss et aux petits oignons. Tout cela me donne l’eau à la bouche. L’écriture c’est comme la nourriture, vous n’avez rien à mettre sous la dent, et pourtant vous alignez des mots, c’est déjà un amuse-bouche. La bouche en cœur (normal, à l’approche de la Saint-Valentin), le cœur en bouche, c’est parti, vous avez du mal à vous arrêter. Vous me direz que je n’ai qu’un mot en bouche. Vous m’enlevez les mots de la bouche. Ne faites pas la fine bouche devant mes mots, je les écris pour rester dans le thème, ce n’est ni un de mes crus, ni un quatre étoiles, je ne fais que combler les espaces, remplir les pages d’une revue, un tir à blanc.
À force de chercher, j’en attrape des cheveux blancs. Si on me donne carte blanche, alors j’écris de but en blanc, vous l’aurez voulu, tant pis pour vous. Vous permettez que je me verse un petit verre de vin blanc ? Je pourrais écrire des vers à blanc, mais la poésie n’est plus dans l’ère du temps. J’ai donc cessé d’espérer, de rêver, mais jamais, oh non jamais, je n’arrêterai d’écrire, car dans le mot « écrire », on retrouve le mot « rire », l’écrit donne à rire, et le rire a des vertus insoupçonnées : il renforce le système immunitaire, combat les émotions négatives, lutte contre le stress, réduit la tension artérielle, lutte contre la peur, réduit la douleur, renforce les liens, il est bon pour le cœur, améliore la confiance, et booste les performances sexuelles. Si le monde riait un peu plus, la terre se porterait mieux. Je vous propose donc comme prochain thème un texte humoristique, histoire de se faire une cure de vitamines, et par extension une cure de jouvence...
Bernadette Vroman
Bonjour,
J'ai la joie de vous partager l'interview parue dans "Bruxelles Culture" de décembre 2023, pour laquelle je remercie Monsieur Daniel Bastié, des Éditions Ménadès.
Bonne lecture,
Bernadette
En visitant
En visitant au quai d'Orsay
Toutes les salles du grand musée,
Ma Tourbillon reste sans voix
Devant cette oeuvre elle s'aperçoit,
Toile étonnante représentant
Une meurtrière d'un fort d'antan,
Mais tout au fond ce bel enfant,
Elle est bien là lui souriant,
En découvrant ton inconscient
Psyché-miroir c'est intrigant,
Un rêve-réel réel-rêvé,
Ne sachant plus où tu en es
Mais cet artiste est inconnu,
Reconnaissant l'individu,
Que fait-il là ton compagnon
Parmi ces grands tous de renom
Conditionnée par ton amour
Sur l'échiquier de nos toujours,
Le roi est là mais pas la reine,
N'existe ici que toute sa peine
En visitant ce n'est plus toi,
Adolescente tu te revois,
Que veut-il dire encore une fois
En te peignant tu vois son moi
Toute ta vie défile là,
Mais où es-tu , tu n'y es pas,
Passant ton temps à m'épauler,
Cette peinture montre les faits
Conditionnée par ton amour
Sur l'échiquier de nos toujours,
Le roi est là mais pas la reine,
N'existe ici que toute sa peine