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Saltimbanques, mes frères itinérants
« En tenant son sac sur le dos,
De l’aurore jusqu’au couchant,
Et sa guitare sous le paletot,
Avec sur la lèvre un doux chant ;
Il allait parcourant la terre
Traversant la ville ou les champs…
Benjamin, c’est une prière :
Joue-nous donc un air entraînant !
L’arbre qu’on avait abattu
Vibre à travers son instrument.
Quand il joue au coin d’une rue,
Il fait chanter le bois d’antan
Et sa musique nous enlève
Chagrins d’amour, chagrins d’enfant…
En nous offrant autant de rêves,
Tu nous fais bien passer le temps…
Un jour un mendigot jaloux
A brisé l’archet qui frissonne
Alors qu’il jouait un air doux
Ne faisant de mal à personne…
Et cette jalousie infâme
Faillit détruire le troubadour.
Mais avec l’aide d’une femme,
Il a trouvé le grand amour…
Avec Benjamin, la bergère
Nous chante des airs entraînants ! »
Suzel Swinnen
Et claquent les galoches !
En avant la bamboche !
Un partenariat A&L : Michel Lansardière pour le titre, le texte additionnel et les photographies (Montluel, Bergen, Stockholm, Prague) sur un poème de Suzel Swinnen.
A tous les saltimbanques, intermittents, chemineaux, traineux, folkeux ou en queues-de-pie, trouvères ou troubadours, artistes de tous pays… que le spectacle recommence !
Aussi pour terminer je vous dédie ce pot-pourri d’Un gas qu’a mal tourné :
Et, gueux d’argent, riche d’espoirs,
J’allais chanter dans les manoirs,
Devant les dames aux yeux noirs
Dont les barons faisaient compagne…
Gaston Couté (1880-1911), Le vieux trouvère
J’entends les violons… Marie
Va petiote que j’aimais bien
Moi, je n’ai plus besoin de rien !
Va-t’en danser à la frairie
J’entends les violons… Marie !...
Id., Va danser
Frairie : fête de village.
Dis, sais-tu ma jolie
En revenant du bal danser
On a pris les sentiers.
Dis, sais-tu ma jolie
Où s’en vont les petits sentiers ?
Quelques confidences et levée du voile sur le récit qui va paraître fin 2021, Les ailes battantes, sur radio RCF
https://rcf.fr/culture/philosophie/comment-ca-va-bien-martine-rouhart
Faire halte
dans les clairières
du silence
porter ailleurs
le quotidien
Arrested
In the glades
Of silence
To carry
the daily spleen
Elsewhere
Les partenariats
Lettres
The Tree of Knowledge ...
L’Arbre de Vie
L’Arbre de la Connaissance …
La Science des polarités
Vécue en Conscience
Au-delà la dualité …
Ramène à l’Essence
De la co-Créativité.
Nul ne peut l’interdire
Pour l’Éternité ...
La Vie aime se vivre Libre !
Beau souvenir, présentation de La solitude des étoiles, 2017, Roman, Murmure ds Soirs
Du côté du jour
du côté de la nuit
les mêmes
battements de nous
la même aventure
Both sides
Of Day and Night
Night and Day
The Same
Heartbeats
Les partenariats
Lettres
Seront dorénavent recencées sur le réseau avec l'étiquette a&lGJ, ce qui permet de les regrouper
R.P.
Ces partenariats sont menés par Liliane Magotte, administrateice des partenariats A&L.
Les partenariats "Traductions" reçoivent actuellement les précieux concours de:
Deashelle, qui se charge des traductions des poèmas en langue anglaise.
De Martine Rouhart qui a été choisie pour ses superbes poèmes.
Robert Paul
Flocons de pétales blancs
Sont déjà tombées les fleurs de cerisiers
De vert doux sont enrobées les branches
Où se cache le ramier et la pie bavarde
En grappe bleutée la jacinthe des bois
Exaltant sa beauté sauvage et éphémère
Émerveillant la butineuse abeille
Les flâneurs inlassables
Toi et moi toujours en balade
En s’arrêtant devant chaque anémone et papillon
Nous tentons de deviner les chants d’oiseaux
Uccle et ses promenades vertes ne cessent de nous étourdir
Au bord du ruisseau ébloui par la lumière dorée du printemps
Contre ton cœur tu m’as serrée
Nada AL-ATTAR
12/05/2021
Il y aura toujours
un bout de chemin à faire
éclairé par nos rêves
l’âme sous le vent
le cœur en attente
There will for ever
Be roads to travel
Enlightened
By our dreams
With our souls
downwind
And our hearts
Awaiting
Les partenariats
Lettres
Vaste bleu ciel
Douce et mielleuse brise
Arbres habillés de vert tendre
Bourgeons éclatés de joie
Si gaie et tellement insouciante
De branche à branche sautille la mésange
Chantonnant au soleil du printemps, toi mon amour
Alors que le pinson s’éloigne dans l’azur
Se cache le verdier dans le verger
Si mélodieux le chant du rouge-gorge
Tourterelle et colombe buvant une goutte de rosée
Mon cœur enchanté de t'avoir à mes côtés
Tous deux émus par ce moment de pure beauté
Nada AL ATTAR
11/05/2021
Samaya ...
Une reine « magicienne »
Qui aime le nombre 3
Il fait partie d’elle ...
Le 3 catalyseur
Le 3 propulseur
Si tu y crois.
Les nombres sont créateurs
Leur science est ancienne ...
Met-les à l’œuvre
Si tu les aimes.
Leur danse est infinie
Ils se multiplient
Se divisent
S’additionnent …
Ils sont porteurs/créateurs ...
Ils jouent le négatif & le positif
Ils sont toujours à l’œuvre !
Samaya aime tous les nombres
Rien ne lui fait ombre
La conscience désencombre.
Alléluia !
Il y a actuellement 112 vidéos en ligne sur ma chaîne YouTube « Espace Art Gallery ». À partager sans modération et n’oublie pas de donner des « j’aime » et commentaires sur celles que vous aimez ? Il y a actuellement +/- 17.000 vues sur l’ensemble des vidéos depuis fin juillet 2020 ! Et je compte sur vous TOUS pour faire augmenter ce nombre à l’avenir… Belles visions !
Pour visionner toutes les vidéos sur YouTube :
https://www.youtube.com/playlist?list=UUzA0FaoQB-FAHQR_UOUCigg
Bien cordialement,
Jerry Delfosse
Galeriste
Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,
EAG Studio’s & Les Éditions d’Art EAG
Co-Fondateur et Président de
La Porte dorée ASBL
Rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles
GSM: 00.32.497. 577.120
Sommeils
Les mots qui approchent
Les lignes qui dégringolent
destination
au bord
nuit
sons
mél
o
d
i
e
chêne
Julien BOULIER
Le 10 mai 2021
Sommeils
2 phrases 2 dessins au crayon à papier in-texte et des mots
le tout déposé Sacem code oeuvre 3489649611
Je te parle mais tu ne réponds pas
Il y a longtemps que je t’ai parlé
J’ai laissé le temps passé
Mais maintenant j’ai besoin de toi.
Je sais, tu es parti
Dans cet infini aux étoiles scintillantes
Où les montagnes résonnantes
Chantent des mélodies.
Où l’air est pur, les arbres toujours verts
Les fleurs en beauté perpétuelle
Et où la paix est éternelle.
Si tu pouvais m’entendre
Me comprendre
Et me donner un signe.
N’importe quoi,
De toi
Dans le monde
Par les ondes.
Une larme entrebâilla sa porte pour voir sur quelle joue couler. Elle tergiversa devant l’embarras
du choix. Celle-ci était trop ridée, tandis que celle-ci, elle la convoitait. Elle appartenait à une jeune mariée à peine sortie de l’adolescence. Répandre de belles larmes de bonheur sur ces joues non encore abîmées par l’outrage du temps la tentait. Elle choisit d’y faire couler des perles de rosée sur cette joue satinée, en souhaitant de tout son cœur que la fête continue dans l’espoir d’un avenir aimant et chargé de promesses.
Pendant un instant, la larme a eu un cas de conscience sur sa propre vocation. Elle pensa que la cruauté du monde lui faisait déverser encore trop de larmes de désespoir, de chagrin sur des joues qui ne demandaient que de l’affection. Au quotidien, sa présence était bien trop souvent la conséquence d’un malheur éprouvé, mais quel rôle voulait-on lui faire jouer dans ce bas lieu ?
Elle n’était qu’une eau salée où de pauvres âmes désespérées s’y noyaient.
Elle trouvait qu’elle sombrait dans un univers trop manichéen étant plus présente dans des situations négatives que positives. C’est alors qu’elle décidait de rompre ce contrat qui l’unissait à cette dictature du dramatique.
Non elle ne serait plus le bon pompier qui arroserait les joues des êtres rattrapés par tous les malheurs de l’existence, elle voulait bien au contraire voir s’allumer dans les yeux de tous les mortels, la flamme d’une vie heureuse et chargée d’espoir et c’est ainsi que la Larme devint le pyromane de la joie en faisant briller les yeux de chacun, petits, jeunes et vieux. Peu à peu, elle
s’autoproclama : « Larme magique ».
Ainsi, elle fit son entrée dans le royaume de la Paix et de l’Amour et son eau n’eût plus jamais la même saveur.