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L'HIVER

Lorsque l'hiver se fait plus chaud, plus doux,

l'automne se déboutonne, se dévêt, se donne

puis s'étend toute brune,  sur le sol mordoré,

en attendant, patiente, la neige et les blondes clartés !

Une fois les premiers flocons tombés, 

inanimés au sol,

l'arborescence ici et là,

entonne, de sa voix argentée,

des chants et des cantiques,

des musiques composées, par notre sainte terre !

C'est noël, s'enneigent le soleil

et l'enfance qui danse

et les femmes qui bercent

aux quatre coins de notre belle terre.

NINA

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L'ATTENTE...

La pluie est venue

Un rythme s'impose

Point de déconvenue

Ni d'regard morose...

Ce soir tu viendras

Un soleil au cœur

Chasser les langueurs

Et m'ouvrir tes bras...

La pluie subtilement

Occulte la ville

Complice des amants

Une douceur fragile...

J'aime ce temps d'automne

Presque autant que toi

La vie y bourdonne

D'un si bel émoi!

J.G.

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administrateur littératures

Les secrets de famille enfouis comme braises sous la cendre, soudain exhumés, révélés, des secrets bien pesants, parfois paralysants, à l'origine de drames ou de destinées brisées, résultats de liaisons "coupables" ou de l'une ou l'autre folie, les secrets de famille, telle était la thématique principale des Rencontres Littéraires du 26 novembre, autour de laquelle gravitèrent, sous la houlette de l'inaltérable Gérard Adam, Evelyne Wilwerth, Dominique Costermans et Alain Dantinne, au centre la mère de famille aussi bien déclinée au passé qu'au présent.

Ayant exploré dans sa vie tous les genres littéraires, du roman à l'écriture théâtrale en passant par la nouvelle et l'essai biographique, se faisant le plaisir d'éveiller la créativité chez les autres via de stimulants ateliers d'écriture, Evelyne Wilwerth nous présenta ce soir "Tignasse étoile", roman dans lequel nous suivons de près et par palier  la vie, de ses huit ans à ses vingt-cinq ans, de Jacinthe "aux yeux brun fleur fanée". Un véritable tempérament de feu soumis aux défis, crises, délires et insensées prises de risque, non dénué d'un bel humour dans sa quête de sincérité et de vérité. Malgré un lourd secret, que lui cachent ses parents, lui pendant continuellement aux basques tel une épée de Damoclès, Jacinthe tente de se réaliser en tant qu'artiste. Pour le meilleur?

Ecrivain, romancière et nouvelliste maintes fois primée, auteur de publications didactiques et de quelques ouvrages sur l'environnement destiné aux plus jeunes et aux enseignants, Dominique Costermans nous parla quant à elle de "Outre-mère" qui fut finaliste du Prix Marcel Thiry en 2018. Un roman familial teinté de romance, moins le récit de l'authentique histoire d'un juif bruxellois enrôlé dans l'armée allemande devenu ensuite indicateur au service de la Gestapo, que celui de son dévoilement malgré le silence imposé régnant encore dans sa famille deux générations plus tard. Une psychologie fouillée, accrocheuse.

Poète, romancier et enseignant ayant étudié les Lettres et la Philosophie, Alain Dantinne, qui fut membre du comité de lecture des Editions L'Arbre à Paroles, nous plongea de son côté dans "Brise de mère", une oeuvre au titre évocateur. Une femme dans son siècle, née à la fin de la première guerre mondiale, évolue dans l'ombre de son mari et de ses quatre enfants en un temps où le patriarcat imposait renoncement et soumission aux mères. Le dernier de ses fils l'accompagnera jusqu'au crépuscule de sa vie. Emotion et réflexion au rendez-vous.

Les secrets, dans les familles notamment, peuvent parfois causer de considérables dommages, même d'irréversibles dégâts et l'innocent devient subitement coupable aux yeux des autres alors qu'il n'a en fait que hériter d'un passé chargé de fautes, d'erreurs ou d'actions douteuses, un exemple parmi d'autres, choc et/ou traumatisme en résultant, toute une vie pouvant basculer dans un perpétuel enfer...pour la vie!

Les écrivains de ce soir ont-ils exhumé de leurs vécus au travers de leurs récits? Ceci doit sans doute rester...secret mais levons-en un malgré tout concernant cette Soirée: exceptionnellement votre serviteur et chroniqueur était absent aux Rencontres pour raison personnelle! Comme quoi...

Thierry-Marie Delaunois, auteur et chroniqueur, 27 novembre 2019

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les-chercheurs-du-temps-par-emmanuelle-nuncq.jpg?profile=RESIZE_710xEn revenant dans le plat pays après quelques mois d’absence, je découvris plusieurs ouvrages posés sur mon bureau.  Ils étaient soigneusement rangés comme si quelqu’un s’était  laissé le temps d’une courte révérence.  J’apprécie ce respect discret pour ces œuvres en attente de mon regard.  Etrange de deviner que quelqu’un attend un avis sur le résultat d’un travail longuement mené.

J’ai saisi l’ouvrage posé au-dessus de la pile, le premier de couverture m’intriguait, me rappelait-il quelque chose?  À cet instant précis j’ai ressenti une impression étrange. Comment puis-je décrire cette étincelle?  Comment vous parler des regards qui semblaient attiser ma curiosité.  Ces regards?  Oui, les visages présents sur la couverture semblaient m’appeler, m’aspirer, m’entrainer  vers des contrées étranges.  C’était, oui peut-être,  la même impression qui me rendait fébrile quand en pleine adolescence j’ouvrais un « Jule Verne ».  Je devinais une évasion, un rêve soutenu et cette intuition me dictait qu’une perle se tenait à ma portée.

Emmanuelle Nuncq, tel est le nom de l’auteure.  Un nom qui s’imprimait sur ma rétine sans pour autant me décrire la personne.  J’aime les gens, surtout quand ils s’auréolent de simplicité.  Le hasard faisant bien les choses, elle fut présente au salon Mon’s livre et m’offrit le plaisir d’une courte interview.  Pourquoi parler de cette rencontre?  En raison d’une intuition, encore une, une vibration mystérieuse.  Et si l’auteure avait le pouvoir de remonter le temps?  Et si les antagonistes de son roman n’étaient pas qu’affabulation?  Une question taraudait ma curiosité.  Pourquoi l’auteure portait-elle une libellule posée sur le sommet de son chemisier?  Était-ce la libellule ou le reflet d’une personnalité lumineuse qui intrigua le public qui nous écoutait?  Sorcellerie (le mot est hurlé très très fort) crieront certains et à ces cris de jalousie je rétorquerai : Talent.  Un ami me taquina gentiment.  Serais-tu tombé en amour?  En quelque sorte oui, mais si j’avais osé lui répondre, peut-être aurait-il dévoyé mon propos.

Dieu qu’il est bon de se laisser séduire par un roman joliment construit.  On prétend que mes choix sont de plus en plus difficiles.  On me prête le jugement sévère.  Il n’en est rien, mais tout de même, tant de lectures quémandent  de la rigueur et de l’originalité afin de séduire mon temps de lecture.  Il y a tant d’ouvrages qui manquent cruellement d’originalité.

« Les chercheurs du Temps » ne m’a à aucun moment déçu, au contraire, je l’ai adoré.  L’histoire est une quête savamment diluée,  une course effrénée à la rencontre de quelques pointures du passé (jeu de mots, l’auteure comprendra).  Une écriture fraiche à souhait, drôle, éclectique et loin d’être dénuée d’intérêt si l’on considère que l’on va s’imprégner d’anecdotes puisées dans l’autre Histoire, celle qui porte un « H » majuscule.  Qu’importe, je n’ai pas envie de vous endormir sous des propos ampoulés, je n’ai qu’une requête, c’est de vous partager le plaisir que j’ai tiré de cette lecture.  Je n’ai qu’un regret, il est de taille, c’est d’être arrivé à la fin de l’ouvrage et par obligation de devoir m’arracher à ce roman que j’ai adoré.

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Le pitch:

Les Chercheurs du Temps, ce sont Claence Fertennant et Roxane Marty, des voyageurs du passé qui utilisent leur pouvoir pour étudier la Littérature française en allant à la rencontre de ses plus prestigieux représentants.

Entre personnages marquants, révélations historiques, ennemis et situations incontrôlables, nos deux amis ne sont pas au bout de leurs surprises.

Philippe De Riemaecker

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Première audition de piano

Voici deux ans je reprenais des cours privés de piano. Mon jeune professeur est en troisième année du Conservatoire de Mons.  Il a organisé avec une collègue une audition publique pour leurs élèves.  Une expérience que j'ai accepté de vivre. L'audition avait lieu ce samedi 23 devant une trentaine de personnes.  Certes, j'étais stressée. D'ailleurs j'ai failli au trou noir durant le troisième morceau lorsque mes mains se sont mises à trembler mobilisant ainsi toute mon attention.  Fort heureusement, j'ai su me raccrocher et finir sans avoir à rougir.  

J'ai interprété.  :

Valse en la mineur, Op. posthume de Chopin,

Prélude en mi mineur, op. 28 n°4 de Chopin

Pierre et le Loup (arrangement pour piano) de Prokofiev.

Cette expérience me motive à poursuivre cette belle aventure.  

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Merci.

Zoé

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Tout un poème

Je couvre
mes carnets de mots
je cours
après mon souffle

et là-bas

une étoile
se couche
qui dit tout un poème
en se passant
de mots

..................................
Martine Rouhart

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Poussière d'étoile?

A travers la porte fenêtre un rayon de soleil hivernal vient exploser aux murs du salon. Il dépose sur un tableau une lumière imprévue dont l'éclat au passage me fait frissonner.

Sur la langue la fraîcheur de la vodka glacée apporte un regain de chaleur. De l'armoire monte la musique jazzy que j'ai sélectionnée, une voix rogue s'envole sur des notes dont la douceur me monte aux yeux...

Passé et présent se figent tandis que je rêve à tes bras. La nostalgie m'enrobe et mon regard se mouille... nous ne sommes que poussière certes! Mais poussière d'étoile?

J.G.

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FLIRT

Ne croirait-on pas voir l'hiver avec l'automne flirter déjà ?
 
L'automne dont l'échancrure de sa robe pourpre et or,
 
à l'hiver se donne et galante chantonne !
 
Ne croirait-on pas entendre l'hiver murmurer à l'automne
 
des paroles blanches et chaudes et étreindre non sans
 
fougue la belle partiellement dévêtue ?
 
Ne croirait-on pas sentir l'impatience de l'hiver d'aller
 
floconner un peu sur la peau mordorée de l'automne
 
défleuri, qui sous mes pas gémit ?
NINA
 
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Le siècle du mépris


Quand le feu couve sous la cendre il finira par surgir au moindre coup de vent ! Et ils sont nombreux les coups de vent ! Les mécontentements grondent sur la planète. De tous ordres, de toutes communautés d’hommes et de femmes qui se plaignent sans cesse et ne reçoivent pas de réponse à leurs questions et surtout à leurs souffrances. On pourrait penser que le “progrès” qui nous soulage au quotidien, celui d’appuyer sur un bouton, a mis fin à ces souffrances. Bien au contraire, il manque l’essentiel : l’amour. Et voilà que d’être privé d’amour l’homme a sombré dans le mépris. Il le reçoit d’en haut, s’en défait et le propulse vers le bas comme pour gagner un peu de temps à se prémunir d’une catastrophe imminente. Car c’est bien cela la vraie question à laquelle nous sommes tous confrontés. Pourquoi sommes -nous si méprisants à l’égard des uns et des autres ? Serait-ce la peur d’avoir à partager ? Serait-ce de penser que nous valons d’avantage que notre voisin ? Serait-ce la peur d’être submergé ? Par d’autres populations que notre voisin devenu insupportable ou par la mer qui menace de nous engloutir ? Par les calculs incessants, privatifs de liberté, abandonnant et étouffant les cris de désespoir au profit d’ambitions plus nobles, plus élevées que ces cris jugés inacceptables, trop coûteux, voire injustes ? Attention , le mépris est un danger suprême. Il submergera les côtes des continents, leurs fameux “progrès” illusoires, les rêves des familles pour leurs enfants. Il est temps d’éteindre ce feu qui couve. Définitivement. Ainsi ce départ nouveau pourra véritablement porter le nom de révolution des idées et ne s’inscrira plus hypocritement au bas des stèles de villages censées avoir résolu la fin du mépris.

Pensée du jour. 23/11/ 2019

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Ne plus écrire

Ne plus écrire,

oublier les mots,

cette seconde voix tapie à l'ombre en moi,

au fil de la vie,

pour vous, pour toi,

ce soleil tantôt noir, tantôt bleu,

continuer pourtant à croire

en leur résurrection, leur retour,

un genre de grand amour,

mais rien, plus jamais là au rendez-vous ;

prendre son stylo alors, son bloc

et les appeler très fort tout en silence,

hurler en dedans de soi, en vain.

Ne plus écrire,

au fil de la vie,

c'est juste de la survie,

un plein tout vide,

ce désenlacement lent de la terre avec le ciel,

cette mer sans vague,

un calme sans musique, un soleil froid  !

Mais j'écris toujours ce grand amour,

celui qui s'élargit et grandit

au fil du temps !

Bonheur.

NINA

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L'IMAGINATION...

Elle s'en va et elle revient...

Dans un sacré va et vient!

Un jour elle va s'arrêter

En aura marre de frimer!

Quand on pense prendre une gamelle

Toujours là, elle se rebelle!

Sur un mot ou sur une phrase

Elle survit, se sent en phase...

Elle donne sens à nos envies

Et comble nos insomnies...

Ensuite, au petit matin

Elle nous fait nous prendre en main!

C'est une amie très fidèle

Elle fait déployer nos ailes

L'imagination!

J.G.

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Et si ......

Et si ce train de banlieue ce soir portait des ailes d'acier,

que la plafond de la gare du Nord devenait ciel  !

Et si les usagers devenaient des voyageurs,

que les métros soient des bateaux, les tunnels des marées hautes !

Et si les néons placés ici et là étaient de beaux soleils,

que les messages SNCF, les chants des déferlantes,

que les quais noirs et tristes, des pistes d’atterrissage !

Et si Paris s'envolait vers le Midi, la Seine devenait la Garonne,

les mimosas ici et les lilas là bas !

Et si mon cœur, mon corps et mon jardin tout bleu

remplissaient tout vos yeux !

NINA

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Lilas

Le lilas d'un baiser refleurit peu à peu des lèvres qui à force d'être

délaissées sont devenues incroyantes !

Le lilas d'un baiser réinsuffle peu à peu de la mémoire à des lèvres

pour lesquelles hier n'existe plus !

Le lilas d'un baiser n'a t-il pas découvert son jardin sur vos lèvres

stupéfaites ?

NINA

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ENLACEMENT

Je dessine dans votre tête des pensées toutes bleues, des chemins infinis,

des rosiers et des neiges, des soleils tout un cortège ! 

Je greffe partout en vous, des bouts de moi, je mélange mes sourires à vos

yeux; ma peau à la vôtre, ma vie à votre éternité ; LA NOTRE !

NINA

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VIE

La vie parfois prend des accents d'hier et de demain

qui troublent nos esprits et enchantent nos instants !

L'hiver au printemps, l'été en plein automne, un amour d'hier

resurgissant demain, bien plus grand, une enfance retrouvée

alors que j'écris à l'ombre du soleil !

Une vie à l'envers, il pleut tout bleu en plein désert ......

NINA

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VIE SANS ELLE

Une existence sans littérature est pareille à une

cour de récréation sans enfance, à un jardin sans fleurs,

à un cœur qui ne serait qu'organique, à un livre sans voix,

bref à un ciel tout vide !

NINA

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DESIR,

J'ai attaché à ces mots que je vous écris mon désir,

que vos yeux nus face à lui détachent, enlacent !

Mon cœur grâce à vous, dans mon corps est devenu bijou,

bien plus étincelant et palpitant qu'un diamant sur un sein !

Mes mains ont empreinté cet infini chemin blanc, pour y tracer ce bleu

dont le brun-vert de vos yeux infinis a tant besoin pour vivre.

NINA

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Voyage,

Je voyage, suis dans un train bleu,

je lis "les vestiaires de l'enfance" de Patrick Modiano ;

cela me rend tellement heureuse !

Lorsque je vais à Paris, c'est déjà un voyage, la Seine cuivrée 

et plus lente qu'en été, moins verte, m'attend.

Je me rapproche d'elle sous une pluie hivernale déjà,

mais rien ne m'attriste car j'entends ses flots verts respirer 

d'où je suis !

NINA

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PENSÉE SECRÈTE

 

Ce soir je devine puis regarde vos gestes exprimés

ici et là en vous, solaires;

Gestes que vous pensez être nés, juste pour moi seule ;

racines de ces caresses, de ces baisers immatériels,

dont par la pensée vous me couvrez entière !

NINA

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