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les-chercheurs-du-temps-par-emmanuelle-nuncq.jpg?profile=RESIZE_710xEn revenant dans le plat pays après quelques mois d’absence, je découvris plusieurs ouvrages posés sur mon bureau.  Ils étaient soigneusement rangés comme si quelqu’un s’était  laissé le temps d’une courte révérence.  J’apprécie ce respect discret pour ces œuvres en attente de mon regard.  Etrange de deviner que quelqu’un attend un avis sur le résultat d’un travail longuement mené.

J’ai saisi l’ouvrage posé au-dessus de la pile, le premier de couverture m’intriguait, me rappelait-il quelque chose?  À cet instant précis j’ai ressenti une impression étrange. Comment puis-je décrire cette étincelle?  Comment vous parler des regards qui semblaient attiser ma curiosité.  Ces regards?  Oui, les visages présents sur la couverture semblaient m’appeler, m’aspirer, m’entrainer  vers des contrées étranges.  C’était, oui peut-être,  la même impression qui me rendait fébrile quand en pleine adolescence j’ouvrais un « Jule Verne ».  Je devinais une évasion, un rêve soutenu et cette intuition me dictait qu’une perle se tenait à ma portée.

Emmanuelle Nuncq, tel est le nom de l’auteure.  Un nom qui s’imprimait sur ma rétine sans pour autant me décrire la personne.  J’aime les gens, surtout quand ils s’auréolent de simplicité.  Le hasard faisant bien les choses, elle fut présente au salon Mon’s livre et m’offrit le plaisir d’une courte interview.  Pourquoi parler de cette rencontre?  En raison d’une intuition, encore une, une vibration mystérieuse.  Et si l’auteure avait le pouvoir de remonter le temps?  Et si les antagonistes de son roman n’étaient pas qu’affabulation?  Une question taraudait ma curiosité.  Pourquoi l’auteure portait-elle une libellule posée sur le sommet de son chemisier?  Était-ce la libellule ou le reflet d’une personnalité lumineuse qui intrigua le public qui nous écoutait?  Sorcellerie (le mot est hurlé très très fort) crieront certains et à ces cris de jalousie je rétorquerai : Talent.  Un ami me taquina gentiment.  Serais-tu tombé en amour?  En quelque sorte oui, mais si j’avais osé lui répondre, peut-être aurait-il dévoyé mon propos.

Dieu qu’il est bon de se laisser séduire par un roman joliment construit.  On prétend que mes choix sont de plus en plus difficiles.  On me prête le jugement sévère.  Il n’en est rien, mais tout de même, tant de lectures quémandent  de la rigueur et de l’originalité afin de séduire mon temps de lecture.  Il y a tant d’ouvrages qui manquent cruellement d’originalité.

« Les chercheurs du Temps » ne m’a à aucun moment déçu, au contraire, je l’ai adoré.  L’histoire est une quête savamment diluée,  une course effrénée à la rencontre de quelques pointures du passé (jeu de mots, l’auteure comprendra).  Une écriture fraiche à souhait, drôle, éclectique et loin d’être dénuée d’intérêt si l’on considère que l’on va s’imprégner d’anecdotes puisées dans l’autre Histoire, celle qui porte un « H » majuscule.  Qu’importe, je n’ai pas envie de vous endormir sous des propos ampoulés, je n’ai qu’une requête, c’est de vous partager le plaisir que j’ai tiré de cette lecture.  Je n’ai qu’un regret, il est de taille, c’est d’être arrivé à la fin de l’ouvrage et par obligation de devoir m’arracher à ce roman que j’ai adoré.

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Le pitch:

Les Chercheurs du Temps, ce sont Claence Fertennant et Roxane Marty, des voyageurs du passé qui utilisent leur pouvoir pour étudier la Littérature française en allant à la rencontre de ses plus prestigieux représentants.

Entre personnages marquants, révélations historiques, ennemis et situations incontrôlables, nos deux amis ne sont pas au bout de leurs surprises.

Philippe De Riemaecker

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