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De moi à vous.

 

cavalcade de mon cœur près de vous,

promenade de mon esprit en direction de l'infini,

barricade de vous face à mes mots trop larges,

rigolade de vos yeux, séducteurs et trop bleus.

Régalade de mes lèvres, échouées sur votre peau,

limonade dans ma tête, dès lors que vous me regardez,

aubade bruissant en moi,

quant à l'aube votre soleil me touche,

dérobade d'un regard face à celui ouvert à l'infini,

œillade de moi à vous,

glissade de ma peau sur la vôtre créée,

cantonade de mon silence bruyant vers vous,

cascade de mots dans chacun de mes rires, de mes pleurs,

La chamade mon cœur bat, sitôt qu'il pense au vôtre,

Galopade de mes doigts dans vos cheveux,

Escapade de mes mots pour épouser les vôtres.

Grand silence.

NINA

 

 

 

 

 

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Notre musique intime

L'âme
comme une musique intime
qui résonne
plus profond que la conscience,
sorte de souffle continu
à l'unisson du cœur,
comme une petite lumière
qui éclaire de l'intérieur
et sourd de l'être
en belles pensées
et gestes de bonté

(Martine Rouhart)

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Laissez-moi seule ce soir...

12273210475?profile=originalLaissez-moi seule ce soir...

 

Ne m'appelez pas

Comment je vais, ne me le demandez pas

Je vous répondrais que ça va...

 

Laissez moi seule ce soir

Quand tout est désespoir

Je préfère ne pas le faire savoir...

 

Je ferais semblant de sourire

Alors que j'ai tellement envie de mourir

Ne m'appelez pas...

 

Auprès de vous, je serais présente

Mais pourtant si absente

Vous ne le méritez pas...

 

Je veux rester seule ce soir

Avec le poids de la peine

Que mon Coeur traîne...

 

Laissez-moi seulement

Entrevoir vos sourires

Cela me ferait plaisir...

 

Arrêter ce temps

Le vivre plus longtemps

Pour évacuer ce trop plein...

 

Laissez-moi seule ce soir

J'en ai vraiment besoin

Quand celui que j'aime est si loin...

 

Marianne Leitao

Ecrit le 4 février 2017

 

 

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gravé sur une plaque de bronze, ce sonnet rédigé par Emma Lazarus en 1883 est exposé à l’intérieur du piédestal de la Statue de la Liberté. 

"Envoyez-moi vos fatigués, vos pauvres,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés
Envoyez-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte,
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !"

EMMA LAZARUS

Triste est dorénavant  la statue de la Liberté, autrefois mère des exilés...

L'Amérique dispose quand même de toute évidence plus que "cinq pains et deux poissons"

Traductions par Deashelle:

…Geef mij uw vermoeiden, uw armen,
Uw opeengepakte massa’s die snakken 
naar vrije lucht,
Het ellendige afval 
van uw wemelende kust.
Stuur dezen, de daklozen, zeestorm-dooreengeschud, naar mij toe, 
Ik hef mijn lamp op naast de gouden deur!

,,Geef mij uw uitgeputten, uw armen, uw samengepakte naar vrijheid hunkerende massa's, het erbarmelijke afval van uw volle kusten. Zend dezen, de daklozen, naar mij door de storm voortgestuwd. Ik hou mijn lamp omhoog naast de gouden deur.'' 

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L'énergie mystérieuse

Haïkus

Dépaysement
somptueux décor figé
émoi savoureux

Clarté en veilleuse
troublante douceur céleste
nuages qui fondent

Immensité bleue
se répand l'obscurité
noir engloutissant

désert du silence
grosse étoile sans brillance
gouffre du néant

Retour au cocon
couleurs des plantes en pot
courant de tendresse.

3 février 2917

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LES PETITS MAUX...

Les petits maux qui nous assaillent

Font ressurgir du fond des temps

De la vie toutes les failles...

On ne les comble qu'un moment!

La connaissance de nos faiblesses

Nous remet face à nos désirs

Et puis ce fol besoin d'ivresse...

Le goûter avant d'en finir.

Ne plus écouter les horloges

Et leur petit bruit désuet

Et surtout ne pas faire l'éloge

D'un passé à jamais muet!

Il faut croquer jusqu'à mourir

Les fruits sauvages pas défendus...

Alors seulement dans un sourire

Pourrons partir enfin repus!

J.G.

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ET POURQUOI PAS !

J'aime,

la pénombre du jour,

la clarté de la nuit,

l'été la nudité des arbres,

l'hiver leurs pulls et manteaux verts !

J'aime,

le silence de la mer,

la furie des rivières,

la chaleur de la neige,

la froidure de l'âtre,

J'aime,

la nuit la causerie du silence,

le jour l'aphonie de vos cris,

la douceur de la toile,

la rugosité de la soie,

J'aime,

l'amertume du lait,

la douceur du café,

la sieste du printemps,

l'insomnie de l'hiver,

J'aime,

l'altitude de la terre,

la chute à mes pieds du ciel,

l'herbe lorsqu'elle est bleue,

le ciel lorsqu'il est vert,

J'aime,

la fragilité du marbre,

l'indestructibilité de la vie,

la maturité de l'enfance,

la candeur de l'adulte,

J'aime,

la sécheresse de la pluie,

l'humidité du désert,

la proximité du soleil,

l'éloignement de vous,

J'aime par dessus tout ;

cet appétit en moi, du vaste instant,

son chant qui me tient éveillée,

me ressource, me lie à vous ;

L'écriture.

NINA

 

 

 

 

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Ma toge réversible

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Me Jean-Pierre Mélia, avocat au Barreau de Paris et Suzanne Walther-Siksou  

Songerie

Se faire l'avocat du diable
Ne peut pas être critiquable.
Les ténors d'un barreau, souvent,
Y voient un défi exaltant.

Certes la vérité importe
Et s'impose quand elle est forte.
L'art de plaider a pour effet
De métamorphoser les faits.

De la justice, la balance
Devient objet de méfiance.
Nombreux sont ceux qui désespèrent
De son apparence précaire.

Ayant foi en la providence,
Sereinement dans le silence,
On voudrait les justes bénis
Et les condamnables punis.

Mon ami m'écrivit souvent,
Sans doute en étant souriant,
- À ton rôle tu te dérobes,
Me sembles avoir changé de robe.

2 février 2017

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L'Héritage

L'Héritage :

"L'histoire de deux frères, l'un écrivain raté, l'autre homme du monde.
Ils ne se sont pas vus depuis des années. La mort récente de leurs richissimes parents
va peut-être modifier quelques habitudes..."12273208461?profile=original

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Ma mère et vous.

Juste après Noël la mer s'en est allée,

la blancheur de l'air, me caresse, m'enveloppe,

je marche sur la neige déchaussée et je n'ai même pas froid,

l'idée que vous êtes là, dans ma tête flamboie !

Juste après Noël la mer s'en est allée,

ses pas bleus et chauds au loin me mènent à vous,

Je m'assoies sur la neige,

m'y étends et je bois le soleil,

votre floraison en moi, agrandit mon jardin et l'enchante !

Juste après Noël la mer s'en est allée,

la proximité du ciel, me fait toucher ta peau,

puis enlacer tes doigts,

fille de ton immensité, je me relève sereine et apaisée,

puis, je contemple la neige qui poudre ce bel hivers,

de son originelle clarté, aérienne et bleutée !

Est-ce que vous m'entendez, m'écrivez ?

NINA

 

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