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En filigrane

 

Il restait un espace vide

ce qui me parut surprenant.

Voici ce que je pus y lire:

« tu trouveras, en filigrane,

des mots très simples pour te dire

pourquoi le Nous qui nous unit,

pourquoi un pied de nez au Temps,

pourquoi ce courant d’énergie

qui nous nourrit allègrement.»

25/3/91

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Piscine

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Photo Brooke Shaden

Au coeur de la piscine,

abritée d'une tempête,

qui dehors met en rage

 

 dans un cocon liquide

 je suis la ligne de fond,

 et tranquillement je nage.

 

 Brasse après brasse

 doucement, je dépose

des pensées chlorées

que je laisse filer

quand j'en suis à l'aller.

 

Du regard je les veille

quand j'entame le retour,

sans me faire reconnaître.

 

De temps en temps elles croisent

d'autres pensées qui flottent

au gré de leurs nageurs

comme des feux follets

 

ou certaines qui gisent,

sur le carreau bleuté,

semblant abandonnées.

 

Quand on aura vidé,

et bien nettoyé,

le bassin réceptacle,

où iront s'accrocher

les pensées délogées ?

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AMBIANCE HIVERNALE

La nature doucement s'est endormie 

Tout se réveillera au printemps

En pleine  symbiose et harmonie

Tout refleurira méthodiquement

Il règne  un calme olympien

Partout sur les branches,

on dirait des fleurs blanches

Même le ciel s'est éteint...

Les oiseaux se sont tus

On respire une quiétude

Tous les arbres sont nus

En cette saison tout se dénude...

Le jour  timidement s'endort

Le crépuscule se pare de carmin

L'aube rose  a des reflets d'or

Pour nous enchanter chaque matin

Le soleil a fait place au gel

Le vert se  métamorphose en blanc

La neige se ramasse à la pelle.

C'est la joie pour les enfants!

Qui chantent la ritournelle"vive le vent"!

*Mireille*

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Atropos

 

 

Acte I

Scéne trois

 

Sainte-Croix et la marquise de Brinvilliers

 

La marquise

- Doux ami, quel émoi! Vous me voyez ravie

De vous entretenir, j’avais l’extrême envie.

Descendons au jardin, nous pourrons bavarder.

Sainte-Croix

- Je ne fais que passer et ne peux m’attarder.

La marquise

Pressé , comme souvent! Rien de grave, je pense?

Sainte-Croix

Un ennui passager. Voulant tenter ma chance

J’ai joué, j’ai perdu, je me trouve endetté

De mille et cent pistoles à rendre cet été.

La marquise

Vous ne changerez guère! Qu’un non joueur vous blâme!

Moi j’ai tout comme vous ce désir qui enflamme

Je n’y résiste pas, j’accepte les enjeux

Qui rendent quelques fois un jeu fort dangereux.

Sainte-Croix

L’ennui est que je manque en ces temps de la somme

Que je dois acquitter en parfait gentilhomme.

La marquise

Vous accourez à moi ce geste me confond

Vous me croyez encore pourvoyeuse de fonds

Mais je suis démunie; à moins que je ne vole,

Je ne pourrais trouver plus de cinq cents pistoles.

Sainte-Croix

Vous avez du crédit , vos amis sont prospères

Ils ne résistent pas à votre savoir-faire.

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Ivresse,

Ivre je suis de vous,

par la pensée,

je bois votre visage trouble,

vos larmes de bonheur,

désaltèrent mes yeux,

ennuagés d'une brusque lueur;

Puis à la régalade,

vos mots que je savoure,

se déversent sur mes lèvres,

en escalade fleurissent,

ma bouche en un instant,

 est devenue un fruit.

Ivre je suis de vous,

par la pensée,

je côtoie votre peau "clair-obscur",

vos  rires en plein soleil,

éclaboussent mes nuits,

puis à la dérobé,

vos mains que j'entrebâille,

s'enlièrent aux miennes,

s'extasient en douceur,

mon ventre en un instant,

 est devenu un continent.

Féminité reconquise depuis vous.

Nous ; un Monde enfin possible.

NINA

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Délicatesse

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     Si on me demandait quel mot je préfère, j'hésiterais sans doute entre quelques-uns, mais celui-ci figurerait en bonne place dans mon palmarès :

 
Délicatesse...

Désuet, il a un parfum discret, il sent l'effacement choisi, le subtil, le sensible, le léger, l'inutile aussi, sans autre utilité que la recherche du bien-faire, du soin apporté aux petites choses.

Il évoque la grâce des gestes pleins de retenue, la justesse et la pudeur des silences, les pensées tenues pour soi, loin du tapage, loin de l'image.

Ce mot me fait penser à l'héroïne de " L'odeur de la papaye verte ". 
    Il me rappelle aussi les sentiments enfouis au plus profond, dans le secret de l'intimité de notre âme.
     Il nous renvoie aux choses minuscules qui constituent la plus belle partie de nous, de notre humanité, et que nous n'osons montrer alors que nous n'hésitons pas à exhiber nos seins et nos fesses.

 Parce que ces choses menues ne font pas d'audience dans le mauvais calcul de notre audimat personnel. Parce que le nombre a devancé la qualité, la rendant dérisoire.

 

La délicatesse est belle parce qu'elle se moque bien de l'effet produit !

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