Vol de nuit
Tu vis en inutile, irritable ou torpide
Amer jusqu’à l’outrance, ermite désolé
Regard désabusé, tout te paraît stupide
Et revêtir le fade ou le vitriolé.
Penser en positif, point ne semble intrépide
Une campagne verte, un ciel auréolé
Un ru en cavalcade au remous affolé
Des gamins et du rire, et tout devient limpide.
Chasse la nuit de toi, elle porte le malheur
Combats en courageux, méconnais la douleur
Et vaincs l’ennui qui ronge, amère solitude.
Tu renaitras alors, serein, fort et heureux
Le glauque s’est enfui propice à l’hébétude
Pas un nuage au ciel, le rêve valeureux.
29/08/2013.
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