Bavardages de Bistrot
Vive le vin !
A la table de la bêtise ils y sont attablés,
Analphabètes vociférants et grognons,
Têtes sordides et ventres en ballons,
Jetant au vide le désarroi qui les a créés.
En voilà qui n’attendent qu’à en découdre,
Nés pour le désordre et bombarder la foudre,
Les bâtons sont prêts aux pieds,
Guettant qu’un ordre leur soit donné.
Mais il y a aussi ceux qui écoutent,
Timidement, tout au bout, ils s’approchent.
Vidés de mémoire et sourires en poche,
Chauds d’ennui et de haines qui gouttent.
Que la table est gaie et le vin bruyant !
L’heure est venue de tout chambouler,
Relire en chantant le triste passé,
Et la renverser tout ivre gaiement.
Main dans la main à la table de la bêtise,
Des grognons analphabètes et des curieux envieux,
Boivent du vin et crient des sottises
A la face blême de quelques pauvres vieux !
Un partenariat
Commentaires
Et quelle ivresse, Charles !
Vivons intensément, l'ivresse de ne pas connaître de frontières, de barrières, de limites, vivons pleinement et respirons à pleins poumons notre art et nos partenariats sur Arts et lettres !!
Ils nous font du bien !
Mes amitiés, hips !
Liliane
Chers Amis,
Merci pour tout les commentaires
Une de mes petites citations,
<Mon Art c'est !!!!!!! Diront certains,
Un Art !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Diront d' autres,
Peu importe dirons nous, pourvu qu'il nous
apporte L' IVRESSE.>
Charles De Wit
Bonjour Gilbert,
Contente de vous lire. Il faut reconnaître que sous le titre "concordance peinture et poème", votre commentaire n'est pas en concordance, justement. C'est pourquoi il m'a dérangée. Votre explication m'éclaire et je partage entièrement votre critique de notre société qui n'est pas assez souvent accusée. Votre poème sera un jour le bienvenu sous une peinture elle-même critique. Toutefois,à lui seul il suffit. Et j'aurai plaisir à le relire à d'autres endroits.
Bien cordialement.
Barbara..
..........Des sottises....??????....................qui très souvent ...........à la réflexion...................ne le sont pas .En tout cas ,bravo , bel accord entre le verbe et le pinceau . Hips !!!!!!!!!!!!!!
Bonjour Barbara,( si vous le permettez )
Vous avez raison. Il faut apprécier la peinture et le texte différemment. Il peut y avoir quelques concordances mais sans plus. Je ne déteste nullement le peuple quand il se réunit au café même si je ne fréquente pas ce genre d'endroit quand il affiche trop un bonheur d'exister. Les personnages de Charles n'attendent pas à en découdre et n'ont pas de bâton pour frapper. Ils sont paisibles. J'ai voulu dénoncer l'extrémisme et sa violence qui s'installe dans nos sociétés ainsi que la contagion banalisée à une jeunesse sans mémoire. J'apprécie votre judicieux commentaire qui me permet de clarifier ma pensée .
Cordialement.
A chacun son interprétation, évidemment. Moi,je vois dans cette peinture, caricaturale, mais avec bonhomie,une scène populaire dans laquelle le peintre expose une diversité d'attitudes et d'expressions très caractéristiques dans un climat convivial dans lequel, il est vrai,une dame seule fait triste figure..
J'aime beaucoup cette composition de Charles de Wit , très sûre dans le trait, bien équilibrée dans les différents plans et les couleurs. Je crois qu'il a peint cette scène avec empathie.
"Pour l'homme social, vivre, c'est se dépenser plus ou moins vite.
Il suit de là que, plus les sociétés sont civilisées et tranquilles, plus elles s'engagent dans la voie de l'excès. L'état de paix est un état funeste à certains individus.",
Honoré de Balzac dans son petit Traité des excitants modernes.
Un duo de choix.
Deux talents , bien "plantés" dans leur belle énergie créative, qui nous insufflent force et gaieté , tant par la truculence des mots que par la palette du peintre !
Liliane, idée géniale que celle de ce partenariat ! Un tout bon moment ! Bravo à Charles et Gilbert ! Cordialement, Nicole
Une équipe équilibrée ....Bravo ....Amitiés ...Jacky .
Santé Gilbert