Ne jamais dire que je suis triste, juste l'écrire sur cette terre d'exil, qu'est la page de mon
grand cahier vert ; qu'un jour peut être vous lirez ?
Ne jamais dire le fond de soi, mais rire, sourire, hurler, pleurer parfois, aimer et détester,
traverser cette putain de vie à laquelle je tiens profondément et que je voudrais bien pouvoir
recommencer dès la lettre A.
Cette vie qui serait exempte de cette maladie,dont je suis si proche, de cette violence en
pleine enfance, de ces morts prématurées!
Ecrire l’innommable, l'incompréhensible pour soi-même, parfois pour les autres, pour
essayer peut être au fur et à mesure de comprendre.
Ecrire simplement pour tenter d'exister.
NINA
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