J'éprouve mêmes coups de coeur,
Lors du grand gala de l'automne,
Que du temps où jeune personne,
Je perdais pied dans la splendeur.
J'avais alors, avec ferveur,
Tenté d'exprimer l'indicible.
Je pensais qu'il était possible
De rendre visible un ailleurs.
Des photographes romantiques,
Des peintres oeuvrant sur les lieux,
Ont pu témoigner de leur mieux
De la symphonie fantastique.
Or seul le corps, dans le réel,
Ressent le fascinant mystère,
Entend la musique éphémère
De ce festival annuel.
6 octobre 2014
Commentaires
Ode à l'automne.
Merci Suzanne.