Le vieillissement prive l'être
De choix qui étaient importants.
On peut s'habituer pourtant
À vivre en un moindre bien-être.
J'essaie toujours de satisfaire
Mon âme dont certains émois,
Surtout la rayonnante joie,
Dépendent de mon savoir-faire.
En éveil, je prends ma part
Des surprises de la nature.
Très souvent, grâce à l'écriture,
J'en sauve la beauté, sans fard.
Je ne finirai pas ma vie,
Naissant à chaque aube nouvelle,
Impondérable, ayant des ailes.
Or cette pensée m'attendrit.
12 septembre 2016
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