Songerie
...
Très tôt, s’est emparée de moi l’ensorceleuse.
La passion me fit, maintes fois, soucieuse.
J’accueillais le besoin d’aimer intensément,
J’y consacrais mes soins fort minutieusement.
...
Cette énergie en moi me poussait à agir,
Sans prendre une minute, afin de réfléchir.
Je vivais, spontanée, avec exubérance.
Je crois, en y pensant, que j'avais de la chance.
...
Sous le soleil, un jour, le temps me sembla froid.
Je conservai le goût de chanter, toutefois.
A l’ardeur, succéda une morne indolence.
Qui affecta ma joie, non pas mon innocence.
...
Mon espoir perdura de revoir l'être aimé.
En ce monde tout est possible désormais.
Notre histoire n'est certes pas miraculeuse,
La grâce qui nous lie me paraît fabuleuse.
15 novembre 2008
Commentaires
Poème, vraiment sincère et réaliste !
Un souffle vital !
Amicalement.
Elisabeth Saussard