Te souviens-tu, en temps pluvieux,
De ces jours les plus radieux?
Parfois des instants de jeunesse
Sont une source de tendresse.
Tu croyais que tu m’adorais
Et probablement c’était vrai.
Je t’écoutais silencieuse,
Confiante, des plus heureuses.
Quand arrivèrent les vacances,
Au port, un bateau en partance,
T’emmena loin pour cet été.
Déjà les dés étaient jetés.
Tes cartes qui venaient de France
Neutralisèrent la distance.
Elles ravivaient mon amour,
En l’absence de chaque jour.
Tes roses rouges cependant,
S’étaient fanées en peu de temps.
Je ne compris pas leur message:
Beauté, bonheur sont de passage.
Sans mélancolie ce matin,
Une complainte à un refrain,
Me rappelle une immense peine,
Mon espérance restée vaine.
Te souviens-tu, en temps pluvieux
De ces jours les plus radieux?
Parfois des instants de jeunesse,
Sont une source de tendresse.
16 juillet 2007
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Commentaires
Chère Rébecca
Merci de prendre le soin de commenter mes rêveries.
Je vous souhaite une belle soirée.
Vous me faites penser aux plus belles amours lointaines,
comme celles qui vécu entre Kalil Gibran et sa belle égyptienne écrivaine.
Amours séparées se retrouvent au "chateau d'or" du ciel ou bien une autre vie.
Et cette douce mélancolie ravivera l'intensité et la préciosité de l'amour en harmonie.
Douce nuit Suzanne.