J'ouvre les yeux, heure imprécise.
M'étais assoupie au soleil,
Commencement d'un jour pareil
À ceux dépourvus de surprises.
Or que devint alors mon être?
N'éprouva-t-il aucune émoi
Dans un imprévisible endroit
Ou plus rien n' existait peut-être?
N'entendis pas de mélodies,
Persistait un profond silence.
Dans le vaste champ de l'absence,
Ne vis aucune parodie.
La passivité me convient.
N'éprouve besoins ni envies.
Manquant sans doute d'énergie,
À ne rien faire me sans bien.
Mais le vieillissement m'intrigue.
Ne sais si serai jusqu'au bout
Sereine en attendant les coups.
La Nature en devient prodigue.
Au temps où les roses fleurissent,
Puisse-t-elle un brillant matin,
M'envelopper dans du satin,
Choisir qu'en douceur je périsse.
27 février 2017
Commentaires
Cher monsieur
Je vous remercie de votre délicate attention et
vous souhaite une agréable journée.
Pour vous, Madame, une douce musique