Songerie
Même une muse fidèle,
Qui jamais ne perd son éclat,
Dont les grâces se renouvellent.
Un jour ne se révèle pas.
Son absence certes surprend
Car elle est inhabituelle.
En confiance l'on attend,
Puis tente de créer sans elle.
Pas de vers saisis au passage.
Retombées de mots privés d'ailes,
Gribouillages sur une page.
Ma muse m'aimait, où est-elle?
J'accueille un nouvel abandon.
Sans être triste ni rebelle.
Les amours ardents se défont
Or fondent les peines cruelles.
7 décembre 2016
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