Quand je fais une pause, mon corps est au repos;
Mais, généralement, ma pensée, aussitôt,
Se met à bavarder, constate, me questionne.
Ma mémoire s’activant, plus d’une fois m’étonne.
Je me saisis, alors, d’une page accueillante.
Ma pensée ralentit et se fait hésitante;
Les mots à employer doivent être filtrés.
Je veux la vérité et non plus l’à peu près.
Soudain, en cet instant, mes sens aussi s’activent.
Un bruit ou la lumière, qui est devenue vive.
M’égayent à nouveau les fabuleux dessins
Plaqués sur le tapis, certains murs, les coussins.
La poésie planant, le souffle de la vie
Me ramène à l’espoir, me redonne l’envie
De sortir de l’ennui, de la passivité.
Sans m’en apercevoir, je me mets à chanter.
2 septembre 2011
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