En hommage à G Marich
Sur un mur blanc de mon salon,
S'ouvre une nouvelle fenêtre
Qui attire, ravi, mon être,
Ailleurs, très loin de ma maison.
D'un lieu qui, rayonne d'ardeur,
Un peintre, certes grand artiste,
A pu, demeurant réaliste,
Capter l'irradiante splendeur.
Il faut un immense talent,
Venu d'une indicible grâce,
Pour offrir vivant un espace.
C'est un pouvoir époustouflant.
Dépaysée dans la nature,
J'en ressens la vive énergie,
M'émerveille de la magie
Faisant que tout change et perdure.
16 septembre 2014
Commentaires
Vous faites, par ces vers, l'apologie du peintre.
Le peintre reçoit l'image, son geste transmet à son tour, sur une toile blanche vierge de toute émotion, une image dans laquelle sa sensibilité, son vécu et le talent qui lui est propre, vont capter le regard d'un spectateur qui en sera surpris ou indifférent. Pourquoi cela ? La sensibilité du spectateur rejoindra celle du peintre, au delà des cultures, de l'âge, des siècles parfois, de tout ce qui les sépare. C'est la magie de la transmission du savoir, tout simplement.
Feu sacré.
Bonsoir Suzanne,
Un très bel hommage à ce peintre qui par son talent vous émerveille.
Bien amicalement.
Adyne