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Un petit poème sur l'amour. et un deuxième en prime

Je ne suis pas poétesse mais j'ai eu envie de vous faire partager deux petits poèmes écrits il y a quelques années, au risque de m'exposer à des critiques peu flatteuses!


L’amour

L’amour est un homme dangereux

Surtout si vous le rencontrez sous peu,

Débrouillez vous pour résister au mieux

Attention, il est paré de paroles de feu

Qui vous embrasent le cœur et plus,

Qui vous laisse un désert, là où Vénus

Semait fleurs , bonheur et douces muses

Si vous le rencontrez, croyez moi, tuez le ou plus.


Le HERON écrit il y a 10ans


Le héron s’ennuyait sur le portail rouillé

De l’ hôtel- restaurant abandonné

Morose il écoutait d’un air penché

Les notes égrenées d’une musique oubliée

Mélodie perdue de chants désespérés,

Je me suis arrêtée et lui ai lancé

Un petit bout de mon cœur déserté




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Commentaires

  • Bravos pour ces poèmes !
  • Magnifique! merci Adyl
  • le second super 

    voici un autre

    Notre printemps est revenu
    Comme il est revenu pour la terre
    Nos âmes reverdissent
    Comme les acacias en fleurs
    Comme l'aubépine à la lande
    S'est entourée d'un nuage de petites corolles blanches
    Comme les pommiers du verger
    Et ceux qui croissent dans les champs
    Se sont couronnés au-desus de leurs troncs noirs
    Et crochus de grands dômes frémissants,
    Roses et blancs sous la brise.

    Une vigueur envahit nos coeurs
    Et la sève qui monte nous affole le corps
    La terre chante à nouveau
    Elle chante pour nous
    Ce frimas qui frôle nos corps
    Et que l'oiseau fait battre de l'aile
    Chante la chanson des retrouvailles
    Caresse nos rêves et nos promesses
    Et quand tombe la lumière à l'orée de la nuit
    Les sansonnets verts et bleus s'abbattent
    Par bandes dans les joncs des marais.


    Serait-ce là trop de joie?
    Sommes-nous trop accordés à la ronde des étoiles,
    A l'éclatement des bourgeons,
    A l'effort des sillons d'où commencent à poindre:
    L'orge, l'épeautre, le seigle?

    Cette force inconnue de nous
    Nous travaille les membres
    Et nous jettent sans cesse
    Dans les bras l'un de l'autre

    Au milieu de ce jardin d'éden
    Nous rejoignons le ciel
    Et y faisons trait d'union de la terre et de dieu
    là-bas, se dresse un grand pin à la forte ramure
    Où chantent les mésanges et les pinsons à barre blanche
    Là-bas, si loin de ce monde si bas
    Est notre destin
    Là-bas, nous découvrirons l'étoile
    Que nous avons oubliée
    Nous y chanterons nos retrouvaillles
    Nous nous y oublierons nous mêmes

    Là-bas, est toujours norte printemps.

  • Malgré qu'il soit plus piquant, je préfère le second. Ca, c'est de la vraie bonne poésie. Quant à l'autre, il est trop explicite (rien à voir avec le sujet!)
    Vous devriez vous "y remettre" !
  • On la fait déjà mon cher Carl !
  • Comme tu le sais j'ai plusieurs jambes à mon arc et pas des moindres! Me voilà en train de faire" du toi" on aura tout vu !
  • MDR , Merci Carl pour ton commentaire comme toujours percutant!
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