Le vent, qui se fait turbulent,
Agite les frêles fleurettes,
Les fait se courber, les soufflette.
Une pluie faible se répand.
Pas de dessins sans le soleil.
Le paysage s'assombrit,
Alors que moi, je m'attendris,
Libérée, comblée, en éveil.
L'eau qui pénètre la terre,
À faible dose, la nourrit.
Tous les iris ont refleuri,
Entourés de hautes fougères.
J'avais désherbé et planté,
Hier, fatiguée, mais joyeuse.
Or me revoilà paresseuse,
Bercée dans mon oisiveté.
Je ne me sens pas solitaire
Quand je fréquente mon jardin.
Je ne sais pas nommer l'instinct,
Faisant que j'en suis solidaire.
En cet instant, non radieux,
Me parvient une certitude:
Mes pensées et mes habitudes
M'aideront à trouver le mieux.
29 mai 2013
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