Soliloque
On redit des vers d'un poème
Que l'on avait appris par coeur.
Ils ont conservé leur saveur.
Leur charme est demeuré le même.
Me revient aux lèvres un quatrain,
Parfumé d'une odeur de soupe,
Spontanément écrit sans doute,
Par un inconnu plein d'entrain.
«J'aime ce que j'aime,
J'aime la soupe au chou.
J'aime aussi la crème
Et je t'aime beaucoup.»
Son envie était de surprendre
Or, dit-il une vérité
Sur un ton de naïveté?
Peut-on la chercher, la comprendre?
On vit porté par ses élans,
En accueillant des préférences,
Plaisirs, émois passent, en errance,
Mis parfois sur le même plan.
14 février 2014
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