À Claude Moulin, impressionniste
Ne peut être conçue l'indicible splendeur
D'un espace créé pour offrir du bonheur.
Sur le fleuve dormant fourmillent des étoiles,
Il n'a pas de limite. Ô l'onirique toile!
Tout au long de sa rive, un jardin verdoyant
Présente des massifs de fleurs époustouflants.
Incitent à festoyer de très nombreuses tables.
Le gazon sous les arbres est aussi agréable.
Le citadin comblé de tant de grâces vives,
Oublie tous ses soucis s'attardant sur la rive.
Je me suis entendu penser aux mécréants;
Ce paradis pour eux est sans doute exaltant.
Même d'un grand talent, un peintre ne pourrait
Reproduire un décor aussi démesuré.
Or serez-vous tenté d'en capter des images,
La voie lactée sur l'eau, le reflet des nuages.
suzanne walther-siksou
10 septembre 2014, face au Saint-Laurent à Dorval. QC
Commentaires
Chère Suzanne,
Vous avez raison, de magnifiques espaces difficiles à capter.
Félicitations et merci pour ce partage.
Bien amicalement.
Adyne