À Rébecca Terniak
Comment aurais-je pu penser
Que mes poèmes seraient lus,
Et que souvent, ils auraient plu?
Je couve un caprice insensé.
Je ne peux m'empêcher de croire
Que mes vers seront imprimés
Et ne disparaîtront jamais,
Une espérance dérisoire!
Or tout devient réalisable,
Quand la chance veut s'en mêler.
Inutile de l'appeler,
Elle n'est pas influençable.
Parfois certaines tentatives
Peuvent provoquer le hasard,
Subitement, ou bien, plus tard.
Moi, les ans m'ont rendue passive.
Ni oui ni non, un éditeur,
M'invite à rester dans l'attente,
À ne pas être impatiente.
Il craint de commettre une erreur.
Par contre, il croit que rien ne presse.
Or, incertaine, je vieillis.
Peu importe! j'ai accueilli
De nombreux gages de tendresse.
4 avril 2013
Commentaires
Chère Suzanne, vos vers sont lus, plaisent et font la fierté des artistes qui les illustrent.
Amicalement,
Liliane
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