À Marcelle
Ce moment est propice pour te dire les mots
Que ma pensée, émue, souvent me fait entendre,
Quand dans la joie, je prends le temps de me détendre
Et en laisse couler le nostalgique flot.
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Parfois, il me revient, de ma petite enfance,
Quelques scènes sauvées de l’oubli, dans leurs lieux.
Tu es à mes côtés dans les rires et les jeux,
Qui furent notre lot jusqu’à l’adolescence.
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Toujours auprès de moi, était la grande soeur,
Généreuse, discrète, amusée, laissant faire,
Respectant ma façon d’exister sans prière.
Jamais d’impératifs, des avis en douceur.
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Tu as été a fille dont peut rêver un père.
Et tu as certes fait la joie de tes parents,
Relevant sans faiblir les défis les plus grands.
Tu as mis tant d’amour à soigner notre mère!
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Puisses - tu recevoir, en bouquet de tendresses,
Ces murmures, à nouveau, entendus ce matin.
J’y ajoute mes voeux pour d’heureux lendemains.
Tes enfants te feront une douce vieillesse.
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28 février 2006
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