Tu es ce manteau trop lourd, trop large, noir
que je ne parviens pas à enlever,
ma robe blanche en dessous est un
soleil comprimé, que je voudrais tant toucher.
Tu es ce manteau triste, que beaucoup de
gens portent ces temps-ci, ce vêtement venu
de nulle part, sans doute par l'enfer tissé, un
genre de neige noire !
Tu es ce manteau que mon corps déteste,
fait d'une fibre blessante, coupante, agressant
mon soleil et ma peau ; quand seras-tu
remplacé par un gilet tout bleu ?
NINA
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