Je n'ai pas le moindre désir d'écrire ce matin,
mais juste d'égarer mon regard dans ce ciel
immensément blanc, recouvrant tout Paris.
Les arbres c'est troublant, semblent être
mélancoliques, avec leurs branchages assombris,
sans musique !
Les avions tout là haut remplacent les oiseaux ;
l'automne s'amuse à être l'hivers, la terre est à l'envers !
Le pluie me fait penser à des barreaux qui tombent
sur la terre pleine d'ombres ; demain donc sera été !
Ecrire ; se désincarcérer, chacun de nous respire comme il peut.
NINA
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