Imperturbable envers le temps
A la fois sage, incontrôlable...
Elle se peaufine au fil des ans
Est de plus en plus désirable...
La tendresse...
Elle accompagne nos envies
Sans rien forcer, elle sait gagner
Grand Dieu! Elle embellit la vie
Son succès ne peut étonner...
La tendresse...
Parfois on tente la définir
En parente pauvre de l'amour
Pourtant elle seule pourra le guérir
Quand il se mettra à pâlir...
La tendresse...
Dans sa douceur je m'abandonne
Les soirs où ton regard l'éveille
Une musique en moi résonne
C'est tellement bon, que c' est merveille!
La tendresse...
J.G.
Commentaires
Irrépressible besoin.
La tendresse si douce, si douce à lire. Merci chère Jacqueline; je vous souhaite une joyeuse fête de Noël.
Une poésie tellement empreinte de douceur, c'est délicieux à lire et on s'imagine dans ce cocon de "tendresse".
Merci pour ce beau texte et Joyeux Noël. AM
Bonjour Jacqueline,
Quel bon moment poétique ! La tendresse, une des mots les plus doux à savourer...Merci de ton partage ! Cordialement, Nicole
Bonjour Jacqueline
Il me fallut du temps pour comprendre qu’on apprend davantage des attitudes paradoxales que des attitudes prévisibles ou supposées normales, fatales. Ainsi je dis que dans mon enfance j’eus cette chance de connaître des personnes qui avaient vécu des temps tellement, infiniment, mauvais, durs, impitoyables en privations, en violences, en crimes infames, en malheurs irréparables, en injustices de deuils inacceptables et incompréhensibles. Ce serait terrible de dire cela si je n’ajoutais pas ce qui suit. Ma chance fut de connaître des personnes qui avaient vécu ce qu’on peut résumer du mot terrible et effrayant de guerre et qui refusaient d’y être encore et à jamais, des personnes toujours prêtes à consoler, à partager tout chagrin, toute peine, toujours sensibles, attentionnées, toujours capables d’apporter de quoi calmer, apaiser toute difficulté de vivre, tout mal être, tout ressenti pénible ou honteux de faiblesse, d’impuissance face à l’adversité. Il me fallut du temps pour la nommer, cette attitude paradoxale, cette qualité, cette vertu que cent fois, il me fut offert d’observer, d’en bénéficier jusqu’à considérer que ce serait bien mal venu de ma part de me plaindre, sans voir plus miséreux, plus malheureux que moi, mal venu aussi de jouer un quelconque rôle de héros, heureux de ses exploits. C’est peut-être bien Monsieur André Bourvil par ses chansons et ses films qui m’a permis de la nommer tendresse, cette attitude d’humilité, d’intelligence et de bonté, dont vous parlez avec pertinence ici et que j’envisage comme ultime rempart du genre humain contre tout mal de vivre … Je ne dirais pas que j’ai été capable tout le temps de cette attitude là, mais la tendresse est une dimension incontournable de tant et tant de mes meilleurs souvenirs, et des portraits de mes chers disparus …
Bonne journée. Amitiés.
M E R C I I I Lili
Je n'aime pas, j'adore.