Ô ce feu de l’exaltation
Qui soudain fut changé en cendres!
Tant d’années de désolation!
Des images demeurées tendres,
Se noyant dans le désarroi,
Des refrains pénibles à entendre.
Je défaillais certaines fois,
Mais dissimulais ma détresse,
Privée d’espérance et de foi.
Je contemplais avec tendresse
Les étoiles, la nuit venue,
Sans en éprouver de l’ivresse.
Un matin, admirant les nues,
Sur une vague éblouissante,
Je vis ma muse à moitié nue,
Et mon âme se fit dansante.
24 septembre 2005
Commentaires
l'admirable Thétis? Quelle belle rencontre!