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Sur le tapis roulant du temps

Bien souvent, j'aime à paresser

N'ai plus besoin de me presser.

Si une pensée me provoque,

Je l'accueille et je soliloque.

Mon silencieux tapis roulant

Ne s'arrête pas pour autant,

Quand au soleil, je me repose,

Appréciant la paix d'une pause.

Me retrouvant dans mon décor,

Rien ne me semble changé, or,

Un mur invisible, assez proche,

Subrepticement se rapproche.

Je m'y heurterai un matin.

Il me barrera le chemin

Et l'on me retrouvera morte.

Souffle le vent, qui tout emporte!

24 octobre 2013

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Commentaires

  • Merci, Claude pour ce beau poème de Saint--Amant

    L'héritage reçu nous réserve toujours des surprises,il est tellement riche!

  • Assis sur un fagot, une pipe à la main,
    Tristement accoudé contre une cheminée,
    Les yeux fixés vers terre, et l'âme mutinée,
    Je songe aux crautés de mon sort inhumain.

    L'espoir qui me remet du jour au lendemain,
    Essaye à gagner temps sur ma peine obstinée,
    Et me venant promettre une autre destinée,
    Me fait monter plus haut qu'un Empereur Romain.

    Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre,
    Qu'en mon premier estat il me convient descendre,
    Et passer mes ennuis à redire souvent :

    Non, je ne trouve point beaucoup de différence
    De prendre du tabac à vivre d'espérance,
    Car l'un n'est que fumée, et l'autre n'est que vent. (Saint Amant)

    ton poème m'a fait penser à ce vieux poème français empreint de paix résignée.

    Aussi les paroles du grand Jacques:

    "Mais qu'y a-t-il derrière la porte

    Et qui m'attend déjà

    Ange ou démon qu'importe!

    Au devant de la porte il y a toi..."

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