A Farid Chettouh
Se sentir plongé dans l’extase,
Fait que l’on n’ose pas bouger.
Fasciné, on reste figé,
Sans prononcer la moindre phrase.
Le corps devient impondérable,
Immergé dans l’immensité;
L’âme s’ouvre à l’éternité;
Le présent se fait délectable.
Durant notre contemplation
D’une parcelle d’univers,
Brillent dans leurs écrins ouverts
Les bijoux fleurs de tentation.
L'exilé déposé ailleurs,
Sous un ciel souvent romantique,
Mais n’offrant pas de nuits mystiques,
Rêve aux étoiles, un poids au coeur.
20 octobre 2008
Maudit rêveur
Au seuil des finitudes
Piétinant
Les rêves crépusculaires,
Au sommet des solitudes
Trépignant
Les amours mensongères,
Vagissant
Comme une vie ménopausée
Rugissant
Comme une envie décomposée.
Les soupirs puants
De tristesse,
Les sourires fétidant
De détresse.
Comme un papillon sans pudeur
Je calcine mes ailes
Comme une aquarelle sans couleurs
J'illumine mes peines.
Le prénom chassé
De toutes les identités
Le temps expulsé
De toutes les éternités,
Elégant, conquérant
Comme le mal de mes vingt ans
Je m'égare dans ma blêmeur
Tel un voyageur
Qui a noyé ses leurres
Dans la saignée de son cœur,
Tel un enfant
Snifant
Les cendres du printemps,
Je pends ma candeur
Aux tresses d'une fleur
Qui meurt
Dans les bras des laideurs
Tatouées sur ma toupet
De maudit rêveur
farid chettouh
N,B: Commentaire sur vent de vie le 22 octobre 2008
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