Il a tissé une toile d’or et d’argent
Son roman intitulé ‘passion’
J’ai vu mes rêves flâner sur ses papiers
Ses mains errantes dans le creux de mon âme
Et mon corps frémir entre ses lignes
J’ai entendu nos chants murmurer dans le vent
Nos étreintes se confondre dans la marée
Mes prunelles noires se sont transformées en déluge émeraude
Il a ce don de me transporter vers l’au-delà
De me laisser mourir et revivre mille fois
Lune blanche opaline pleine de cicatrices
Pourquoi as-tu dévoilé nos visages ?
Est-ce pour rendre grâce à ces instants d’extase ?
17/06/11
Nada
Commentaires
Bonjour Nada, lorsque tu écris les mots coulent de source, bravo et merci pour ce partage.
soba.
Tu as beaucoup de talent Nada et tes rêves ont des mots ailés , bel hymne à l'amour et je pense en te lisant au "cantique des cantiques "dans la bible tout en finesse le plus beau poème d'amour de tous les temps
Merci de nous faire partager tes élans
Bonjour Nada
Entre fiction et réalité, on ne sait plus très bien où l’on est. Peut être que le roman évoqué n’est pas vraiment fiction comme beaucoup de romans, et peut être que la lectrice s’y projette, s’y retrouve, en fait une nouvelle version …
Le texte est en tout cas l’occasion de définir de belle façon l’état de passion, cette sorte de prison, d’aliénation de la liberté acceptée sans réserve, cette déraison, cet état qui fait mourir et revivre mille fois… Il y a aussi une touche de pudeur qui referme le texte sur des secrets intimes.
Bonne journée. Amitiés. Gil