D'ici, je contemple la mer,qui s'argente sous la pluie,
plus de bruit, rien que le murmure des flots, le rythme ralenti
des vagues, des déferlantes.
Mes pensées sont trempées, hiberne tout mon corps, ma tête
esseulée vers vous caracole, alors que mes yeux fous si loin
de vous dégringolent, s'assombrissent.
D'ici, je regarde la Seine que j'ai prise pour la mer, l'instant
d'une pensée folle, alcoolisée sans l'audace de la vôtre, la
fulgurance d'un baiser de vous sur mes yeux consolés.
D'où je suis, à chaque instant je vous espère, je tâtonne
l'espace à la recherche éperdue, de votre geste pour moi
si nu !
NINA
Commentaires