L'océan manque à la terre,
la mer se languit d'elle,
le ciel s'éloigne de ce grand jardin bleu,
le jardin est assoiffé des cieux,
la rose solitaire s'impatiente du geste de l'amant,
la main éprise, ne voit que d'obscurs rosiers,
la neige ne tapisse plus l'hiver,
la blancheur, grande absente, enténèbre décembre,
l'aveugle est veuf d'un regard,
le noir voudrait une éclaircie de vous.
Le soleil manque à la nuit,
l'esseulée sombre, frissonne en son absence,
la grande ville voudrait des arbres, des lilas,
l'arborescence et la neuve floraison
rêvent d'un Paris sans voitures, où le vert dominerait.
tout cela me fait songer à "nous",
à cet amour courtois ;
Ce pas à pas depuis 20 ans,
dans ce rythme effréné pourtant,
que nous faisons, non sans grâce, l'un vers l'autre.
infinie rencontre.
NINA
Commentaires
Oh c'est pourtant un texte fort simple mais je suis heureuse Liliane qu'il te plaise. Amicalement. NINA
Une petite merveille.
Merci Nina.