Rien que le vent et la terre
noirs comme la pupille
Jusqu’à l'amer pétrifié
C’est le monde qui rétrécit
Le baiser sur la pierre
Pose ses lèvres d’espérance
Est-ce parce que la terre a perdu son parfum
Est-ce parce qu'il n'y a plus de neige et les pas
Dans le blanc de tes yeux
Que l'on sent les embruns et leur chant
Au travers de la peau
Commentaires
Cette photo a été faite en Vendée, la mer est bavarde je le lui rends bien.
Une poésie aux sons des "embruns" parsemée de baiser, de murmures, de larmes...d'éléments qui nous ramènent à la profondeur du ciel et des "hardes de mer"...images qui me touchent par leur beauté et révèlent votre talent d'écriture, merci pour ce beau partage, B. Delage.
Amicalement,
Pascale
Pour moi aussi : c'est très beau une fois de plus. Plein d'images, tout coule, vient de l'âme, du coeur, du plus profond et on le sent.