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SABRE DE MEMOIRE

 

Dans un champ

 

les hommes de Somme

ont creusé des sillons

Ils y dorment encore

sous les éclats de rire ennemi des obus

 

Dans l'herbe,

où le soleil crache l'aube

dans les roses généreuses de l'oubli

que couperont les amants à midi,

 

Sous l'arbre au front courbé

j'ai grandi

j'ai joué

reposé quand la nuit était tiède .

respiré les fleurs empoisonnées.

 

Un matin,

j'étais assise sous le front lourd de l'arbre .

mon sang a coulé

écrivant sur la terre une première ligne.

 

Souvenir rouge de ces âmes

qui hurlent  dans une herbe en pleurs.

 

J'ai lu l'enfant des fleurs coupées .

 

Demain

je voudrais la semer la graine de l'histoire

que soit tranché pour toujours

ce calque des années absurdes

jusqu'aux racines de la bêtise

 

D'un coup de sabre de mémoire.

 

 

 

 

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Commentaires

  • administrateur théâtres
    Les  nombreux coquelicots cette année....muses de mémoire aux fragiles pétales, nous disent les tranchées, les vies perdues, la guerre immonde incrustée dans leur coeur.
  • Bonjour Chers Gil et Hélène,

    L'amitié a été le coeur de nos échanges et ont permis, je ne dirai pas une polémique, mais un réel débat. Très bien équilibre dans notre Trinité et dont, Hélène, a été une formidable "Médiatrice". Qui, en plus, a rendu hommage à mon Père chéri car cette phrase est de lui et je l'ai entendue bien souvent.

    Mes parents ont beaucoup souffert, d'abord de notre départ vers l'Aventure, l'Inconnu, et ensuite de l'ostracisme que nous avons subi et dont eux évidemment en ont récolté les retombées. Sans compter leur immense inquiétude au moment de la Grande Tornade.

    Ceux qui exploitaient les hommes où se trouvaient-ils ? Je vous le laisse deviner. Bravo Hélène, cette phrase "rien n'est tout blanc ou tout noir" trottait dans ma tête : sans doute y a-t-il des liens invisibles qui nous unissent à notre insu, c'est presque devenu pour moi une certitude.

    C'est exact ce que dit Gil, aucune agressivité de part et d'autre. Jamais. Mais un échange de points de vue divergents avec l'espoir de trouver un équilibre d'où jaillira une autre Vérité, plus équitable et juste pour tous..

    Car, et je cite ce que je crois être un proverbe : "Si tu veux battre un chien, tu trouveras toujours un baton pour le faire".

    Oui, ce débat nous a enrichis dans un mutuel respect. Et, cerise sur le gâteau, a  débouché  sur une solide amitié entre nous. Dommage, comme le souligne Gil, qu'il n'y en ait pas plus. Non pas pour le plaisir de débattre, mais pour permettre une meilleure compréhension entre les hommes de bonne volonté dans ce désir commun à tous : La Paix, l'Harmonie, le Bonheur.

    Merci à notre Médiatrice qui peut être entièrement rassurée. Au contraire, son très beau poème a été la source d'où tout a démarré : qui connaît la réalité profonde de ce qui nous unit ? Un Mystère. 

    Alors, aux prochains poèmes et, promis, juré, bientôt la rencontre avec notre ami Kudjabo Albert le marchand de caroube.

    Je vous embrasse tous deux. Bon dimanche... Je vais vite voir le reportage sur la Chalosse que j'adore.(La dame de Brassompuy)

    Rolande

     

  • "La civilisation est un beau vernis qui se craquèle vite dans les conditions extrêmes où nous avons vécu. C'est alors que se révèle la véritable nature d'un homme".

    j'aime bien cette phrase

    je pense aussi que parmi ceux qui ont vécu avec les  payx  colonisés il y avait ceux qui avaient envie de tendre la main  éduquer et  ne pensaient même pas à l'autre face   celle de ceuwx qui avaient envie de  profiter des avantages, exploiter les  hommes . 

    je souris parce que j'avais envie de dire  " rien n'est tout blanc ou tout noir ""  et ici cette expression traduit bien ma pensée

    sinon je ne doute pas de votre sincérité à tous les deux  et surtout de votre bonne éducation et de votre ouverture d'esprit  

    je pense que ces échanges soulignent le besoin de rester  ouvert  aux différences de chacun

     

    amitiés à vous deux et aux prochains poèmes ...

     

  • Bonjour Hélène

     

    Comme je l’ai indiqué, je ne serais pas intervenu au-delà des félicitations pour votre texte et sur le thème de la colonisation sans l’interpellation de l’amie Rolande, et qui n’avait donné que la seule face positive de cette question. Je l’ai fait avec quelque appréhension car j’ai déjà connu des réactions vives d’auteurs qui n’aiment pas les polémiques dans les commentaires. J’ai senti votre agacement et je le regrette.    

    Vous regrettez une polémique, mais vous admettrez que notre désaccord n’a pris à aucun moment un caractère agressif de part et d’autre, et contraire à l’esprit d’un débat, d’un échange toujours correct, amical d’expériences, d’études diverses et de prolongements à votre texte. Si vous avez craint une mauvaise fâcherie ou dispute entre Rolande et moi, je puis vous rassurer qu’il n’en est rien, et je suis certain que Rolande pourra vous assurer aussi de ça et conviendra que nous nous sommes respectés et enrichis dans ce débat.  

     

    Personnellement, je trouve que ça manque de ces débats, parce que c’est comme ça qu’on avance, qu’on révise ses jugements, ses connaissances et qu’on se comprend mieux. Il n’y a rien de pire que le non dit entre les personnes, et entre amis, tel non dit devient inconcevable.   

     

    Vous vouliez deux faces aux choses. Soyez pleinement satisfaite, ça s’est fait et de la façon dont vous vouliez en plus, gentiment.

     

    Bon dimanche. Amitiés. Gil   

  • Bravo Hélène pour ton texte plein de sagesse. Polémique, pas pour moi, mais une simple mise au point à travers ma propre expérience qui n'est pas unique.

    Le poème "Le marchand de Caroube" est dans cette veine là. Et, de plus, basé sur un fait réel. Mais ce serait bien trop long d'en écrire la genèse et de toutes les réactions qu'il a suscitées.

    Mon plus beau souvenir : lu devant un parterre d'Africains, tous sont venus me féliciter et certains en avaient les larmes aux yeux.

    L'Humanité entière est un parterre de fleurs, les unes suaves, odorantes, d'autres moins attrayantes

     ... à l'image de nos âmes torturées entre le bien et le mal.

    L'attirance des contraires, c'est bien connu. Finiront-ils pas s'équilibrer ?

    Nous pouvons l'espérer. Amitiés à vous deux. Rolande

  • Le texte n'était pas termine : "psy" pour nous venir en aide : il fallait s'en tirer seuls ou mourir.

    Au retour des camps, mon Père m'a dit :

    "La civilisation est un beau vernis qui se craquèle vite dans les conditions extrêmes où nous avons vécu. C'est alors que se révèle la véritable nature d'un homme".

    J'ajoute, quelle que soit la couleur de sa peau.

    En effet, beaucoup d'Africains, au moment de la grande tornade, ont été massacrés, non pas par de vilains blancs, mais par leurs propres "frères".

    Oui, l'être humain est insondable, capable du pire comme du meilleur. C'est pourquoi, l'éducation est primordiale, mais une éducation bien dirigée, Alors, aux jeunes de se retrousser les manches.A eux de faire leur propres expériences : de toute façon, qui écoute encore les vieux ?

    Bonne nuit, Gil, dans la paix du soir l'esprit s'éclaire parfois. Amitiés. Rolande

  • Bonsoir Gil,

    Merci encore pour la réponse. Je connais très très bien l'histoire de ces anciens combattants africains et autres : j'ai lu, vu des films, lus des livres à ce sujet. Impossible pour moi de rester indifférente tu penses ! J'irai voir le site que tu me proposes évidemment.

    D'autant plus qu'un long article de journal, aujourd'hui, signale un scandale sans précédent : la pollution du Delta du Niger par la Compagnie gérée par des Hollando-Anglais. Et ce depuis 50 ans, donc .... après l'Indépendance !

    Evidemment, les Africains se livrant à du raffinage "pirate" sont accusés d'y contribuer et ce ... par ces mêmes compagnies.

    Comme ma grand-mère le disait, avoir des enfants c'est pour en faire "de la chair à canons".

    Il m'est impossible aussi de rester indifférente devant l'immense détresse qui règne partout dans le monde : tout cela me traverse le coeur : rien d'étonnant qu'il se retrouve à bout de souffle    . Mais l'esprit est toujours vif, heureusement. Navrée de te contredire sur un point qui me tient à coeur : oui, les Africains que j'ai connus étaient heureux, mangeaient à leur faim, avaient des possibilités de promotion sociale pour eux et leurs enfants ...Dans la Société qui nous occupait, leurs doléances étaient prises en considération, Repas gratuit à midi, lait gratuit pour les enfants jusqu'à trois ans, fêtes pour les enfants, bons salaires etc. ... Et, croyez-moi, nous n'étions pas les seuls dans ce cas.Bien entendu, Comme dans toute société, il y avait des brebis galeuses et ce dans chaque camp. L'être humain, quelle que soit sa couleur de peau a, partout, les mêmes réactions fondamentales.A l'époque, pas mal d'Européens étaient plus mal lotis dans nos pays de nantis, mais pas pour tous non plus.. Ce que je dis est rigoureusement exact.

    Le sang versé, les maladies, des Blancs croyant faire oeuvre de civilisation, les ont aussi connus là-bas et beaucoup y ont laissé la vie. Alors je crie : Pour qui ? Pourquoi ?

    Je ne cherche pas à convaincre, simplement laisser une porte ouverte à la réflexion, sans parti pris de départ.

    En éliminant tout vocabulaire, dans la mesure du possible, qui pourrait engendrer l'envie, la haine, le désir d'en découdre qui, évidemment et une fois de plus, soufflerait sur les plus démunis, comme d'habitude.

    Puis-je me permettre une suggestion ? En ce moment et chaque jeudi, passe sur ARTE un feuilleton tourné au Botswana, un état Africain où tout se passe bien : il s'intitule : L'Agence N° 1 des Dames Détectives. Plein d'humour à l'Africaine et nous nous sommes régalés. Ouf, une lueur dans la tornade qui nous assaille de partout.

    Le sort des Harkis, par exemple,  m'a toujours interpelée. Nous en avons connus là-bas et, en ce moment, je suis en contact avec une Algérienne qui m'a dit ceci : je suis une Berbère. Et les Berbères avec les autres, c'est comme ici entre les Flamands et les Wallons !!!

    Je pense qu'il serait peut-être heureux de faire d'abord régner l'harmonie au sein de sa famille en premier lieu : pas si évident que çà, pour, ensuite, étendre le cercle. Bref, balayer devant sa porte. en tout premier.

    Le scandale de ces pensions, bien évidemment que nous le connaissons. Et alors je me souviens, je me souviens  de ces très très vieux Africains, anciens esclaves recevant une pension chaque mois, là-bas où nous travaillions dans des conditions parfois difficiles : climat tropical, malaria, maladies endémiques ... et ce, pendant trois années d'affilée sans un seul jour de congé, sauf les légaux. (Les Fêtes : Pâques, Noêl, Fête Nationale ...)

    Mes enfants, nés là-bas, ont été stigmatisés au retour, tout comme nous (Ils avaient respectivement 3 ans pour l'un et 5 mois lors de la grande tornade) Et ce, grâce (!) à une entreprise de démolition bien orchestrée. . Trouvez-vous cela normal ? Pas moi. C'est tout simplement ignoble.

    C'est une blessure dont on guérit difficilement et aucun

  • ce poème était écrit à propos de la première guerre mondiale... dommage qu'il ait créé une polémique ...

    une idée  écrivez un  poème à propos de colonisation  ;-))))) pour changer

    mon point de vue est que  presque toujours les choses ont deux faces  en commençant par la pluie et le beau temps !! vous l'avez bien vu cette année!! il fausait trop chaud et il a fallu  récolter trop vite . Maintenant il plu trop et on a d'autres problèmes le fourrage pour les  animaux! *

    rien ni personne n'est parfait 

    et souvent je me demande  ( peut être pour ne pas trop me faire de souci !!) si les contraires ne sont pas inventés pour  mieux nous faire supporter ce qui nous dérange ...

    s'il ne pleuvait jamis! s'il n'y avait jamais de soleil ! si tout le monde riait tout le temps  ou si tous pleuraient tout le temps ..;  imaginons!!!

    bon dimanche!!! ;-))))

     

  • Bonjour Rolande

     

    Vous ne pourrez me convaincre d’une vision positive du colonialisme et comme des temps de pacification parce que la colonisation de nombre de pays ne s’est pas faite par de la diplomatie en gants blancs mais au prix du sang versé par les troupes à mission coloniale, parce que le colonialisme est grandement responsable de la première guerre mondiale, avec ses conséquences qui ont conduit à la seconde, et responsable des guerres d’Indochine et d’Algérie, qui ont concerné les Français et d’autres guerres en Afrique qui ont concerné les autres pays européens dans les années 1960.

    Vous ne pourrez non plus me convaincre du bon traitement des populations indigènes sous administration coloniale, sinon je ne comprendrais rien de tous ces peuples qui ont lutté et opté sans exception, sans réserve pour leur indépendance.

    Je sais qu’il est ô combien difficile de rompre avec ses idées empreintes de générosité quand elles sont déçues ou ruinées par les réalités. J’aimerais que vous compreniez que je fais une énorme différence entre des actes individuels dispersés et des actes collectifs sous l’égide des Etats. Je fais ainsi une énorme différence entre d’une part, la façon humaniste dont vous avez considéré depuis toujours les Africains, et qui s’est inscrite dans votre expérience, et dans votre descendance que vous avez raison de chérir, et d’autre part, la façon générale dont on les traitait dans tous les aspects de la vie dans le temps colonial.

     

    Revenant à la première guerre mondiale, et puisque vous parlez des anciens combattants d’Outre-mer, je ne peux m’empêcher d’évoquer le traitement qu’on leur a appliqué pendant la guerre, envoyés sur tous les fronts et comme chairs à canon dans les pires missions et après la guerre, au régime injuste des pensions totalement inégales entre soldats, et veuves de la métropole et soldats et veuves des régiments coloniaux. Qui a dit que nous étions ces pays hautement civilisés et de si bon choix de gouvernements ? Vous savez comme moi que ce n’est certainement pas ces millions d’êtres qui en ont payé chèrement le prix.

     

     

    Bonne journée. Amitiés. Gil

     

    PS Ci-dessous un lien vers un texte d’hommage à ces anciens combattants oubliés

    Hommage à la force noire de Théo Bamara

  • Bonjour Gil,

    Comme le dit Hélène, nous sommes bien petits pour agir et, tout comme toi Gil, j'ai beaucoup apprécié son texte sur la Somme. Je te remercie aussi infiniment pour ta réponse qui repose tout le problème de nos vieilles civilisations, de notre vieux continent, de ses dérives, de son évolution depuis l'époque de l'occupation romaine et de sa pax romana. Que l'on comparait souvent à la pax Européana (tiens, je viens de trouver çà) de cette lointaine époque, Pax Europeana introduite en Afrique et ailleurs. Là, je te vois sursauter ::: elle est folle !!

    Je pense que l'enseignement de l'histoire que tu dénonces sévit actuellement dans d'autres pays que les nôtres; semant à nouveau des graines de discordes, d'incompréhension, d'injustices car, comme toujours biaisée pour des motifs tout aussi inavouables que ceux que tu dénonces. 

    Cette vision positive du Colonialisme, je l'ai vécue dans ma chair, mon sang, mon travail, mon dévouement à ces populations qui me rappelaient ma grand-mère chérie surnommée "La Négresse de l'Amérique" du fait de son aspect exotique. Nous étions tout à fait disposés à collaborer avec les Africains dans l'élaboration de cette Nouvelle Afrique à laquelle tout le monde aspirait, aussi bien les expatriés que les natifs.

    C'était trop beau ce rêve de paix, d'harmonie. Balayé par la haine, la peur, le sang, les larmes. Aussi, j'estime qu'il faut rendre à César ce qui est à César et, dans cet enseignement de l'histoire, garder le juste équilibre entre nos erreurs qu'il faut savoir reconnaître évidemment, et, cela je le maintiens, les apports positifs apportés également, que les Africains eux-mêmes reconnaissent( du moins certains d'entre eux, pas nécessairement achetés à la cause ... laquelle d'ailleurs? peut-être celle du juste milieu avec un désir de paix? C'est tout notre espoir.)

    Tu dénonces avec raison le néo-colonialisme : à voir le résultat, les effets en ont été plus néfastes encore que le colonialisme lui-même.

    Renier leur langue ? leur culture ? Là, je pense pouvoir affirmer qu'il n'en était pas du tout ainsi : les Africains connaissaient toujours leur langue maternelle, à côté du français qui leur était enseigné. Ce qui a fait d'eux de parfaits bilingues. Leur culture était respectée, contrairement à ce qui en est dit : danses, sculpture souvent très prisée, contes repris dans leur langue et en français, instauration de dictionnaires français et la langue africaine du crû ... je ne peux tout citer. Les enfants apprennent vite : je le sais pour avoir enseigné pendant plus de 25 ans dans un milieu multi-culturel et ce, en Belgique)

    Si nous ne sommes pas en respect avec les traités de coopération, la faute en incombe-t-elle aux citoyens lambdas dont nous faisons partie ? Pourquoi toujours vouloir faire endosser aux populations des petits les fautes dont nous ne sommes pas responsables ?

    Oui, évidemment, je compte bien faire partie de ces peuples (mais lesquels) qui prennent conscience de leurs intérêts communs, mais, encore une fois, pas dans un marché de dupes dont les victimes sont toujours les mêmes : c'est là que je rejoins Hélène.

    Alors, pour accorder  la Grande Guerre (dont évidemment nous nous sommes éloignés pour mieux y revenir) et le Colonialisme, rendez-vous sur mon blogue, pas tout de suite car mes arrières-petits-enfants belgo-marocains requièrent mon attention. Evidemment, je me tracasse concernant leur avenir,.Pour "Le marchand de Caroube" basé sur un fait VECU. (En résumé, un Africain parmi tous ceux qui sont venus se battre dans les tranchées de la Grande Guerre et qui en a réchappé). J'en ai fait un tableau-poème. (A voir également sur "Photos") 

    Allez, Cher Gil, comment ne serai-je pas impliquée dans le souci des jeunes générations alors que je suis grand-mère de quatre petits-enfants et arrière-grand-mère de deux adorables sang-mêlés, donc, victimes potentielles en cas de folies extrémistes!!!

    Bon

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