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Juventus Thalmas se serait bien passé de ce réveil brutal. Centurion de son état, le voici au lendemain d’une « Orgie » face au questeur Caius Gallus. Ce dernier, sous les ordres de l’édile Marcus Papillus Laena, est venu lui réclamer le remboursement de ses dettes. Marié à une femme dépensière, Juventus est parvenu jusqu’à ce jour à reporter les échéances de ses créanciers jusqu’à ce matin funeste ou la ruine semble pointer son nez. Pas de chance, les politiciens ne sont pas éternels et quand survient un remplaçant incorruptible, les passes droits perdent en efficacité.
Que vont-ils devenir ? Vendus sur le marché aux esclaves semble l’une des options les plus probables.
Dans ce roman riche en rebondissements, Mathieu Paulo entraîne le lecteur en 147 avant Jésus Christ. Avec intelligence et passion, nous découvrirons les mœurs de ceux qui forgeront les civilisations sur lesquelles reposent nos coutumes contemporaines.
La « Pax Romana » n’est pas toujours perçue comme un cadeau des dieux lorsque certains fonctionnaires abusent de leur fonction pour détourner les lois.
La révolte gronde au cœur de l’Hispanie. Les Celtibères veulent se libérer du joug de l’envahisseur et pour ce faire, ils utilisent la ruse et des techniques de combats qui déstabilisent les indestructibles légions romaines.
La soldatesque plie devant une résistance organisée. Les légionnaires tombent par milliers et il faudra du temps pour que dans la capitale antique on prenne cette menace au sérieux.
Les rebondissements hypnotisent le lecteur et cerise sur le gâteau, l’écrivain semble s’appuyer sur une documentation pointue sans tomber dans le piège de la lourdeur élitiste. Tous les ingrédients sont réunis pour que la recette parfume nos plaisirs. Manipulations, trahisons, complots, héroïsmes, amours et tromperies brefs, une synthèse de ce que l’humain est capable d’offrir pour assouvir son addiction au pouvoir.
Matthieu Paulo par ce roman démontre que son rôle d’éditeur est l’aboutissement d’une passion qui repose sur l’expérience et le talent d’une plume joliment acérée. En toute honnêteté je ne m’attendais pas à découvrir un ouvrage aussi captivant. Ainsi, après avoir obtenu en 2000 le premier prix supérieur de piano, au royaume de la musique (Radio France), il se lance dans l’écriture de thrillers historiques pour le plus grand plaisir des lecteurs (Le mystère Galilée & Le plan Darwin). Je ne saurais trop vous conseiller la lecture de « Rome ne paye pas les traîtres » - « Roma traditoribus non premia » car ce livre plus qu’un roman porte l’érudition de son sujet. S’il est un plaisir qui s’ajoute à celui de lire c’est celui d’abreuver sa Culture générale.
Oui j’ai adoré le roman de Matthieu PAULO et la fin de l’ouvrage fut tout aussi frustrante que ces jours ou le crépuscule vient sonner le départ vers d’autres horizons. C’est comme s’il fallait quitter un paysage qui vibre par l’étendue de sa beauté.
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(Collection Robert Paul).
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