Des plumes duveteuses, ailes d'ange brisées
et petit à petit, de la chair apparaît.
rose bonbon, devenue émouvante chose.
Le tueur sans mémoire et sans aucun remords,
offrira, à sa table, sans doute fièrement,
l'énergie retombée de ce bel oiseau mort,
Mais dans les bois touffus, colorés de l'automne,
le vent de vie ardent qui secoue et qui sème,
soufflera dans la nuit, un vibrant requiem.
25/10/1997
Commentaires
Les perdreaux sont toujours perdants devant les immondes prédateurs!
Merci. Michel pour votre commentaire et d'avoir pris le temps de nous offrir cette page révélatrice et attristante de La gloire de mon père.
Je vous souhaite une belle fin de soirée.
Une petite ode qui vaut mieux ma foi que le "coup du roi" qui fit "La gloire de mon père" de Pagnol.