Nous qui vivons, passants en voyage,
Nous cultivons les déserts sauvages,
Les montagnes arides.
Le peuplier s’affole devant la tempête.
Toujours souvenons-nous
Que les mélodies dans nos doigts
Nous guérissent de bien des maux.
Les feuilles où tu écris les notes de musique
Regardent les touches du piano,
Les cordes des violons,
La peau des timbales,
Les contours d’une flûte, d’un hautbois
Ou d’une contrebasse.
à Brest le 13 septembre 2018, Julien Boulier
poème déposé Sacem code oeuvre 3441359611
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