Dans le salon d’une gloriette,
Se trouve assis, dans un vieux fauteuil,
Un fantoche, nez en trompette.
Agréable, il fait bon accueil.
Ses oreilles, de beauté elfiques,
Étirent son doux sourire,
D’esprit des airs bénéfiques,
Jouet parfait, né pour conduire.
Fardé gracieux des ballets d’antan,
Poudre de rose, ses joues rayonnent,
Sur sa tête, un bonnet amusant,
Et par-dessus, une couronne.
De grands yeux bleus, cernés de lumière,
Comme un ruisseau, couché au soleil,
Depuis son lit, de nobles pierres,
Il est roitelet, sans nul autre pareil.
De son sceptre rempli de joyaux,
Des salves de lueurs vermeilles,
Jouent du clinquant des strass royaux,
De ses rubans, couleur groseille.
Ses longs bas blancs, ses chaussons pointus,
Rythment le pas de ses chimères,
Sur les traînées d’un cirrus de glace vêtu,
Pose ses empreintes éphémères.
Avec ses sujets, conciliabule,
Puis grelotte de la gaîté des ors,
Il s’esclaffe, tintinnabule,
Les timbres mêlés de ses grelots d’or.
Las, assoupi dans le sommeil des rêves,
Fredaine aux vents des amours badinées,
Tout n’est qu’illusion, attrape-rêves,
Aux portails des futurs passés de nos poupées.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
Commentaires
Merci chère Nicole. J'aborde l'automne avec optimisme : j'ai refranchi le portail qui conduit aux rêves de mes poèmes.
J'ai apprécié tes lignes, Claudine ! Merci de ton partage ! Bisous, Nicole
Bonsoir Michel.
Merci d'être venu me lire. A bientot
Merci Jacqueline, pour ton appréciation et bonne fin de dimanche. Bisous.
Rosyline a dit...
Merci Claudine, pour moi tout le plaisir de vous lire à nouveau. Je vous souhaite un excellent week-end. A+