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Puisque c'est ainsi ...


Puisque c’est ainsi, rien de plus ne puis,

Semble l’écho dont nous voilà pourvus.
Rien de plus,comme s’il y eut un écrit
Dont grandiose n’était pas la vertu !

Trop de rêves fous et de paradis
Figent des yeux hagards dans les nues.
A tout coin le vil désir des rues
Salit la face des gens interdits.

Mal d’un temps jonglant avec l’infini
Qui n’a de cesse et interpelle,
Tombe son masque, se montrant bien tel :
Cabot menteur des promesses de nuit !

Rien de plus, crions nous, c’est bien assez !
Laissez-nous chanter de gais lendemains,
Entendre l’oiseau, son chant du matin,
Se fondre en l’âme apaisée.

Puisque c’est ainsi, et que rien de plus ne puis,
Retentit cet écho dont nous voilà pourvus,
Que nos rêves et temps, éternels invaincus,
Clament alors le grandiose à jamais écrit.

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Commentaires

  • Merci Adyne, Jacqueline, Liliane pour vos appréciations et commentaires. Voici livré pour vous la traduction de mon billet : Puisque c'est ainsi. Désirant vous montrer comment je travaille.
    Je pars d'abord d'une phrase qui m'interpelle, souvent la nuit d'ailleurs : Puisque c'est ainsi, rien de plus ne puis. Le déroulement s'opère dans ma pensée comme suit : Nous ne sommes que de minuscules fourmis aux égo démesurés. Ballotés par nos illusions et nos désirs consuméristes, nous passons à côté de l'essentiel , enfouis dans un accessoire " salissant ". Nous sommes étonnés du résultat, pourtant c'est notre fruit issu de la conjugaison des causes et des effets. Interdits-étonnés- et surtout tourmentés par un siècle qui devait apporter le bonheur grâce à ses développements divers. Notre époque est théâtrale. Cette confusion entre la réalité et le" cinéma" finira par imploser et nous passerons à un stade nouveau, encore inconnu aujourd'hui. Les modes changent, rien n'est pareil mais tout revient car les gens sont nostalgiques du passé. Ils ne feraient pas tant de selfies sinon ! Souhaitons que le grandiose ne ressemble à Hiroshima.
    Puis, passé cette réflexion spontanée de l'esprit et quelque peu anarchique comme nous pouvons tous en connaître, il me faut clarifier, ordonner, faire une synthèse autour de l'idée que si tout ne va pas bien il reste un espoir auquel nous devons tous nous rattacher à l'endroit où nous sommes et avec nos moyens propres.
    Voilà la mécanique :
    1- Nous ne pouvons pas grand chose contre le vieillissement ni contre le changement. L'adoucir tout au plus.
    2- La folie des hommes nous conduit toujours à la guerre car ils aiment à se battre pour le pouvoir et l'argent. L'argent qui leur donne le moyen du pouvoir. Le désir corrompt et salit. Nous voilà interdits ou étonnés si l'on préfère.
    3- Quant aux promesses d'un monde meilleur, n'y pensons pas. Ne soyons pas naïfs. Qui peut-on croire ? Tout nous ramène au § 2.
    4- Alors ? Un chant d'oiseau, un tableau ,une musique, un beau roman d'amour pour calmer les angoisses existentielles ?
    5- Le grandiose est en nous, pas ailleurs, encore faut-il le cultiver !

    Voilà pour l'esprit de l'écrit. Ensuite comme pour un tableau il faut des couleurs, du style, du rythme, une personnalité que l'on fait passer par son pinceau. Pour un poème c'est une partition lyrique qu'il faut écrire avec les outils de la poésie : pieds, rimes, réfléchir au sens des mots. Lire et relire, écouter, corriger, rectifier comme pour une peinture. Là, du bleu à adoucir, ici du rouge à ajouter ...
    Le poète est un animal tourmenté, comme le peintre il peint tout le temps !

    Merci encore pour ce moment passé en ma compagnie. Soyeux heureux et heureuses. Amitiés, gilbert.




  • administrateur partenariats

    Une abomination dont nous ne guérirons pas, la planète appartient à tous, au diable les frontières.

    Plus rien ne sera jamais comme avant.

  • Bonjour Gilbert,

    Merci pour ces constatations bien évoquées.

    Bonne fin de semaine.

    Amitiés.

    Adyne

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