Puis, j’ai voyagé jusqu’à l’aube nouvelle.
J’ai déposé mes larmes sur le rivage
A l’heure où la nuit s’empare de l’horizon
Le soleil rouge-feu ruisselait sur la plage
L’impalpable sillage de sentiments profonds.
A la lueur des flots j’aime surprendre les voix
Des pêcheurs de rêves qui jettent leur filet
Dans l’océan des mers pour y trouver la foi ;
Suffira-t-elle un jour à taire mes regrets ?
J’ai érigé un mât, dessiné la voile
D’un songe brisant ce mur de l’éphémère,
Au secret d’une nuit constellée d’étoiles
Où l’espérance à nouveau puisse me plaire.
J’ai déposé mes armes sur le rivage
Refusant les combats, les joutes cruelles
Les trahisons et tous les autres outrages ;
Puis j’ai voyagé jusqu’à l’aube nouvelle.
Pierre WATTEBLED- le 13 mars 2013.
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