Il est frustrant de ne pouvoir ni empêcher ni arrêter un comportement dommageable. On s'y résigne toujours mal.
Il est évident que les êtres sont vulnérables à différents degrés. Pour se protéger ou se défendre, ils doivent disposer de moyens adéquats.
Le pouvoir d'utiliser le langage est d'une efficacité surprenante. Les mots attaquent et désarment.
Ceux qui en ont la possession ont le devoir d'aider les opprimés sans voix.
On ne doit pas s'interdire d'intervenir, par prudence ou intimidation, quand il est nécessaire de dénoncer. Le résultat espéré n'est pas toujours atteint. Il faut souvent persévérer.
Ce matin, j'ai écrit un article intitulé« Un comportement écoeurant » L'ai adressé aux journalistes de l'équipe de Ebbuzing en espérant qu'ils s'indigneront, eux aussi. Mais, en vérité, j'ai des doutes.
26 septembre 2014
Commentaires
Bonjour et bienvenue sur le réseau Arts et lettres
J'ai lu avec intérêt votre commentaire sur mon dernier propos, je vous en remercie.
Pour moi la difficulté de prise de parole ne vient plus des sans voix mais de ceux qui s'arrogent trop de parler pour les autres! C'est une des raisons qui fait qu'il est de nos jours de plus en plus difficile d'oser dénoncer ce que l'on pense écoeurant. La prise de pouvoir des élites bien pensantes pour des raisons d'ego surdimensionné a largement dévalorisé les belles indignations d'un "J'accuse" ou les batailles d'un Voltaire dans l'affaire Callas. Je vous encourage à persévérer, une parole libre et authentique sera toujours une merveille.